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Avec beaucoup d’aspirations formelles, Jonathan Glazer montre des scènes de la vie quotidienne de la famille de Rudolf Höss, commandant d’Auschwitz-Birkenau.
Il est entouré de curiosités qui ont tout à voir avec sa longue absence des écrans depuis The Shining sous la peau (2013) que Jonathan Glazer a rejoint Cannes vendredi pour présenter son quatrième long métrage, zone d’intérêt. Cependant, il n’y a pas eu de polémique sur la révélation que le Britannique avait fait un film sur la vie de Rudolf Höss, commandant d’Auschwitz-Birkenau, et de sa femme, Hedwig, qui “Nous aspirons à construire une vie de rêve pour leurs familles et une maison avec un jardin à côté du camp.” Il faut croire que les huit années qui se sont écoulées depuis la chute de la concurrence Fils de Saul par Laszlo Nîmes et son obtention du Grand Prix avait en quelque sorte tranché aux yeux de toute la question de l’interdiction de la représentation, précédemment posée par Claude Lanzmann, auteur de Holocauste sur les camps d’extermination.
Lignes fines entre humain et inhumain
Que Jonathan Glazer ait eu cette interdiction en tête lorsqu’il a décidé d’adapter le roman de Martin Amis se déroulant à Auschwitz (sans en garder grand-chose à part le titre, et en revenant essentiellement à de vraies personnes se faisant passer pour des personnages dans le livre) est évident : nous allons ne jamais voir, dans zone d’intérêt, Ce qui se déroule de l’autre côté du mur séparant la famille Höss de la caserne, seule la fumée s’élevant de la cheminée du crématorium est observable de ce côté du jardin, qui se charge de signaler tout le reste. Nous pouvons encore entendre les cris de (les gardes, les captifs) et les cris constants
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