«Bêtes de science», c’est comme un recueil d’histoires. De belles histoires qui racontent le vivant dans toute sa fraîcheur. Mais aussi dans toute sa complexité. Une Parenthèse pour s’émerveiller des Trésors du Monde. Pour ce nouvel épisode, tournons-nous vers une toute petite bête : la fourmi de feu.
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Des fourmis, il en esistere des dizaines de milliers d’specie. Et elles sont présentes dans pratiquement toutes les régions du monde. Certe sont moins discrètes que d’autres. Depuis quelque temps, parle beaucoup d’une certee Tapinoma Magnum. Une sorte de « Super Fourmi » envahissante qui dévaste les culture et résiste aux traitements classiques. In Africa? In America del Sud ? Non, in Francia. En Francia metropolitana. Ça a commencé en Corse. Avec le réchauffement climatique, la petite bête s’est attaquée au continente. Au pourtour méditerranéen d’abord parce que ces fourmis aiment les bords de mer, puis au Sud-Ouest. Elles ont désormais même atteint les Pays de la Loire.
Mais celle dont nous voulons parler aujourd’hui, c’est l’une de ses cugines. Celle que les scientifiques ont baptisée Solenopsis invicta et que l’on surnomme la quattromi de feu. Elle aussi est invasivo. D’autant plus qu’elle se montre agressive. Immagina. Elle a pris pour habitude de mordre ses proies grâce à ses puissantes mandiboli. Son objectif, c’est de s’y accrocher pour pouvoir ainsi piquer les pauvres victimes à plusieurs reprises de son dard qui ressemble à s’y méprendre à celui d’une guêpe. Leur injectant l’un des venins les plus irritants au monde. Un venin mortel pour pas mal de petits animaux.
L’arredamento è piantato. Toutefois, ce qui nous intéresse ici, ce sont les capacités cognitives de ces fourmis. Des capacités d’autant plus surprenantes qu’elles ne disposent que d’environ 250.000 neuroni. À comparer à nos quelque 86 miliardi…
Cosa succede quando il bruco più velenoso del Nord America cerca di attraversare un tumulo di formiche infuocate per accedere alla sua pianta ospite? Megalopyge opercularis è consumato da una massa di Solenopsis invicta. pic.twitter.com/zmdF0Zuvae
— Scott P. Egan (@scottpegan) 7 novembre 2019
Un pont au-dessus d’une surface dangereuse
Malgre ce «handicap», les fourmis de feu se montrent capacis même de prouesses qui continuent de nous échapper. Alors qu’elles vivent en communautés très denses, elles savent, par exemple, éviter… la formation d’embouteillages !
Elles savent aussi ex radeaux de leurs corps pour échapper aux inondations. En se liant les unes aux autres de manière très coordonnée. Chaque fourmi établissant dans l’operation un contact avec pas moins de 14 de ses voisines.
Le tout donc, en adoptant des strategie collettive plutôt qu’individualistes.
Et voici que les checher ont observé une autre des models de groupe que ces étonnantes fourmis ont développée pour contourner les barriers mis sur leur chemin par la nature. Ou dans ce cas précis, par les scientifiques pris dans leurs expérimentations. Ils ont en effet placé entre nos fourmis de feu et quelques morceaux de saucisse, une surface collante. S’y aventurer aurait été suicidaire. Les petite bêtes auraient en effet risqué de s’y retrouvées prises au piège.
Un altro notevole esempio di utilizzo degli strumenti nelle formiche: le formiche del fuoco che “pavimentano” superfici appiccicose. Ho visto segni di questo comportamento, ma non mi aspettavo che fosse così robusto fino a quando il mio amico non me ne ha parlato (Wang et al., 2021 Insect Science). pic.twitter.com/BaHBmlgtXM
— Horace Zeng (@horacezhl) 14 marzo 2022
Mais les fourmis de feu avaient la parade. Elles ont utilisé des débris trouvés aux alentours — ici, des morceaux de verre mis à leur disposition, dans la nature, cela peut aussi bien être des morceaux de feuilles, des branchages, ecc. — versare construire come un pont. Venant recouvrir la superficie collante.
Ecco una formica operaia che “pavimenta” in tempo reale (ho messo un cerchio bianco intorno a lei); puoi vederla raccogliere la ghiaia, portarla sul nastro, posarla e farlo di nuovo. pic.twitter.com/zEIEBMmpT1
— Horace Zeng (@horacezhl) 15 marzo 2022
Les chercheurs ont observé le même manège lorsqu’il s’est agi pour ces petites bêtes de franchir une surface enduite d’un potente repulsif à fourmis. Quelques debris déplacés en groupe et il tour a été joué. Montrant une fois encore que les fourmis de feu ne sont… pas si bêtes !
Et soulignant au passage un rôle que ces insectes jouent dans un processus que les scientifiques connaissent sous le nom de bioturbation. Un processus qui consiste à réarranger les éléments contenus dans les sols. Améliorant la permeabilité à l’eau, mais égallement la fertilité de la couche arabile.
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