L’idée d’une sorte d’arche de Noé spaziale prévue pour envoyer des êtres humains dans un périple de milleers d’années est d’abord presentato da Konstantin Tsiolkovski, dans son essai de 1928 Il futuro della terra e dell’umanità. Un concept qu’il appuie de sa célèbre maxime: “La Terre est le berceau de l’humanité, mais on ne passe pas sa vie entière dans un berceau”. Coté fantascienza, la prima menzione d’un vaisseau space générationnel apparaissait déjà au 19e siècle, avec le roman Un viaggio su Venere (1897) di John Munro. Jusqu’aux années 1990, l’influence du cosmisme prôné par Tsiolkovski, ou l’humanité est vouée à peupler la galaxie, pousse les auteurs à envoy leurs héros et héroïnesr lesspace confins de l’e explorer Puis, c’est la bascule! Face au changement climatique qui inquiète de plus en plus, le départ de la Terre n’est plus un choix mais une nécessité… pas toujours simple à mettre en œuvre. En effet, les hardés sont plethore : environnement clos, ressources limitées, règles strictes, manque de la Terre… Car le vaisseau a beau tener de jouer son rôle de monde à petite échelle, la planète restese ex source de fané ‘Eloignement’ .
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Vaisseau générationnel: une centaine d’humains dans une boîte de conserve
Vous l’aurez compris, la fantascienza contemporanea voit le vaisseau générationnel comme une capsule de sauvetage. C’est en cela qu’il intéresse Gatien Gambin, doctorant en Littérature comparée et études culturelles dont le sujet de thèse n’est autre que Les fictions du plan B spaziale. « Par plan B j’entends les cas où l’œuvre s’incrit dans une crise écologique notable, ou quand l’habitabilité de l’environnement est remise en question», précise le doctorant. A bord de quel type d’engin spazial l’humanité pourrait-elle espérer s’enfuir ? Un esempio-phare reste le cylindre d’O’Neill, du nom du physicien qui en a eu l’idée avec ses étudiants de Princeton. D’abord presenté en 1974 dans La fisica oggiGerard O’Neill rende popolare le vaisseau deux ans plus tard dans son roman Le Ville dell’Espace. Jusqu’à 15 km di rayon, 30 km di lunghezza… Le bâtiment qu’il dépeint est titanesque ! Si compone di due cilindri in rotazione inversa, nécessaire pour créer une gravité artificielle par l’effet de force centripète. L’esistente bien d’autres concept de vaisseaux générationnels, mais à chaque fois la rotation persévère.
Une fois le vaisseau disponible, comment sélectionner les passagers ? « Dan Aurora it 2015, Kim Stanley Robinson immagina unconcours planétaire ou 2000 personnes sur 20 million de volontaires sont retenues, afin de représenter la Terre entière », illustre Gatien Gambin. Que ce soit dans le roman Arche (2009) di Stephen Baxter nel film Viaggiatori (2021), la place est réservée en priorité à des jeunes entraînés dans le seul but de faire ce voyage. Mais dans chacun des cas, le nombre d’élus paraît bien insuffisant pour franchir sans heurts l’immensità spaziale. « Nous sommes contactés régulièrement par des auteurs et des réalisateurs qui souhaitent une validation de leur travail », racconta Frédéric Marin, astrophysicien CNRS à l’Observatoire Astronomique de Strasbourg. Depuis 2017, il travaille sur son temps libre avec une petite équipe de chercheurs sur le projet HERITAGE, qui vise à simuler le plus possible rigourusement l’évolution d’une population humaine sur des générations. Le code qu’il a mis au point avec sa femme Camille Beluffi, cheffe de projet data-scientist en chimie analytique et sa première collaboratrice, permet dans un premier temps d’estimer le nombre de passagers requis pour une arrivéeima viable sur Prox – à 4.24 années-lumière… « Sur un voyage de près de 6300 ans, nous avons obtenu un minimal vital de seulement 98 personnes. Néanmoins, selon nos simulations, l’idéal se situe plus probablement aux alentours de 500 passagers », curriculum Camille Beluffi. Rimanere a casa in anticipo per le difficoltà inerentes a un tel périple…
Viaggio interstellare: les hardés s’amoncellent…
Niveau eau et gaz, les chercheurs ne sont pas inquiets. Recyclage et maîtrise des processus chimiques essentiels permettront unpport stable. En revanche, comment nourrir tout ce petit monde sur des générations ? « Il ne faut pas compter sur les aliments secs et surgelés, qui ont une date de péremption. Et de toute manière, les stocker demanderait un volume d’espace gigantesco ! », spiega Fredéric Marin. La nourriture devra donc être récoltée sur place. Pour cela, l’équipe étudie les diversis méthodes envisageables : géoponie (en sol), hydroponie (dans un substrat) et aéroponie (pulvérisations et UV sur les racines à découvert). Pour les aider dans leur choix, les chercheurs exament d’abord un régime omnivore. Predominant aujourd’hui, il fournit de nombreuses données médicales. C’est égallement le plus contraignant, puisqu’il faut emporter du bétail. Finalement, un mix des différentes culture est privilegié, pour une surface nécessaire de 0,45 km2 afin de sustenter 500 persone. A quelles répercussions peut-on s’attendre sur la taille du vaisseau? Frédéric Marin rassure: «il pourrait mesurer 320 mètres de long et environ 220 de rayon. C’est loin d’être impossibile, il n’y a qu’à voir le Burj Khalifa ! Et lorsque l’on esaminare d’autres régimes alimentaires, comme le végétarisme, le vaisseau diminue encore de taille ». Le gratte-ciel de Dubaï, lui, est la plus grande structure humaine jamais construite… et il culmine à 828 mètres de haut !
Les soucis Techniques sont peut-être écartés, mais qu’en est-il de la psychologie des passagers ? « Nos humins simulés ont un comportement parfait, suivant bien les contraintes socio-démographiques imposées. Cela n’est malheureusement pas aussi simple dans la réalité », indique Camille Beluffi. Versare l’inizio e l’esperienza, un effetto sul caos e un’avventura nel progetto HERITAGE. Ce qui se traduit par exemple par la mort prématurée d’une personne sans raison valable. Mais son potentiel est limité… « Nos lois mathématiques demandent des lois sociales. Malheureusement, il n’en esiste pas qui soient traduisibles en code», si rammarica Frédéric Marin. Il faut donc garder en tête cette limite indépassable au moment d’analyser les données recueillies. Une analysis pour laquelle l’équipe aurait bien besoin d’un coup de main. « C’est encore un petit domaine de recherche, sans compétition, et nous peinons à nous faire connaître. Nous voudrions notamment inclure des chercheurs et chercheuses des sciences humaines, qui nous manquent cruellement», insiste Camille Beluffi.
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L’umanità sans la Terre, est-ce toujours l’umanità ?
Un imponderable du projet HERITAGE resta donc la psyché humaine. Et ça, les auteurs et réalisateurs de science-fiction l’ont bien compris. « I giovani de Viaggiatori prennent une pilule leur permettant de rester calmes, voire dociles. Dès qu’ils stoppent le traitement, on send la révolte arriver. Une révolte pour la liberté », presente Gatien Gambin. Une revendication qui fait écho aux enjeux climatiques actuels et au soulèvement Giovani per il clima, les jeunes générations refusant de vivre dans un monde moins libre par la faute de leurs aînés. Dan Aurora, l’équilibre n’est pas brisé par un’interruzione del prezzo della pila mais par l’arrivée sur la planète promise. En effet, sur place ce n’est pas le paradis qui attend les colons, mais un virus mortel. Plusieurs camps se forment alors, dont celui des partisans du retour sur Terre. Un trajet retour qui voit une dévolution de l’humanité du fait du déséquilibre amorcé sur la planète Aurora – ils ne sont plus que 749 sur 2000. Plus insidieux est l’effet de manque dû à la perte de la Terre. C’est d’ailleurs à cela que sert la fameuse pilule : étouffer les souvenirs et représentations mentalis fantasmées de la nature. Pour obtenir leur « dose », les membres de l’Arche ont eux accès à des dispositifs de réalité virtùlle, sérieusement réglementés et limités.
Et si les placebos ne suffisent pas, il reste toujours la religion. « Dans il film Anyara (2018), su voit des passagers se prosterner devant une baie vitrée donnant sur le vide cosmique. Les personnages de Robinson, eux, se suicident en priant le Grand Vide », illustre Gatien Gambin. Se passer de la nature terrestre est d’autant plus difficile que bien souvent, les générations suivantes ont oublié la raison du départ de leurs aïeuls. Ce qui donne lieu à des mytes plus ou moins proches de la vérité… « Dans L’incivilite des fantômes, Rivers Solomon laisse comprendre qu’il ya dû y avoir des inondations records sur Terre. Mais on ne sait rien de plus », ajoute le doctorant. Le manque ressenti par les voyageurs est source de nombreux fantasmes. La natura non ils rêvent chaque nuit n’existe pas réellement, pas même sur la planète bleue. «Ils ont perdu l’idée de la nature, mais c’est une idée construite, un concept cliché», spiega Gatien Gambin. Et pour ne pas risquer de la perdre pour de bon, il ya simplement à se décider à la préserver. Pour éviter tout plan B.
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