RITRATTO. Le 31 mars, la prestigiosa rivista americana “Science” pubblica un articolo del paleontologo Ornella Bertrand. Une belle récompense pour cette Eclaronnaise, à qui des professeurs bragards avaient conseillé de poursuivre des études… littéraires.
C’est l’une des plus prestigieuses revues scientifiques du monde. Le 31 marzo, la rivista americana “Scienza” pubblica un articolo sur le développement des mammifères, dopo l’estinzione dei dinosauri. Un articolo consacré aux recherches de la paleontologue Ornella Bertrand, originaire d’Eclaron, qui travaille aujourd’hui pour l’Ecole des sciences de la Terre de l’Université d’Édimbourg. Une belle récompense, mais aussi « une belle revanche ».
« Certains professeurs me disaient de faire des études de Lettres, car je n’avais pas de bonnes notes en maths. »
« Je n’ai jamais été la meilleure durant mon parcours scolaire, à Eclaron, puis au collège de La Noue et au lycée Saint-Exupéry», se souvient la paleontologue. « Certains professeurs me disaient de faire des études de Lettres, car je n’avais pas de bonnes notes en maths. » Mais l’Eclaronnaise préfère les sciences. « Je suis de la génération Jurassic Park. J’ai toujours été passionnée par les sciences. Petite, j’étais abonnée à tout un tas de magazines scientifiques. » Alors elle s’est battue, encouragée par sa mère et par ses professeurs de SVT du lycée Saint-Exupéry, « des professeurs passionnés qui m’ont fait aimer cette matière. J’en ai bavé, mais j’ai quand même obtenu un Bac S. »
« Ma maman pensait que j’allais me faire dévorer ! »
Nel 2004, Ornella Bertrand entra in una licenza all’Université de Nancy. « J’étais à fond dans les animaux et leur comportement. Il mestiere di éthologue m’interessait beaucoup. Je voulais aller viewer les tigres, au grand désarroi de ma maman qui pensait que j’allais me faire dévorer ! » Licenza in poche, due opzioni s’offrent à elle : un master encologia a Parigi o un autre sur l’histoire des espèces du passé, a Montpellier. « J’ai été acceptée à Paris, mais je ne sais pas pourquoi, j’ai refusé et j’ai opté pour la paleontologie. »
« J’ai dû reprendre quelques cours de licence, car je n’avais pas le niveau dans Certaines matières. Et puis il a fallu choisir un sujet. Je ne voulais pas étudier les petits mammifères. Je les trouvais moins intéressants », avoue la paleontologue. « Pour mon Master 2, je suis malgré tout partie sur les relations de parenté chez les rongeurs. Et petit-à-petit, j’ai commencé à aimer ces petits rongeurs… »
New York, Toronto…
Alors que tout semble sourire à l’Eclaronnaise, une nouvelle embûche se dresse sur son parcours. « Je n’ai pas obtenu les note suffisantes pour aller en thèse, alors je suis rentrée chez moi avec mon master. » Persévérante, Ornella Bertrand a toutefois su rebondir. «J’ai appris qu’au Musée d’Histoire naturelle de New York, un chercheur travaillait sur les rongeurs. Je lui ai envoyé un mail comme j’ai pu, car mon niveau d’anglais n’était pas très bon ! »
Et ça a marché! Il paleontologo décroche une borse de recherches et s’envole pour les Etats-Unis. Non rivelazione. « Ça marque véritablement le début de mon parcours. » Là-bas, elle rencontre a future directorate de thisse, qui lui propone de travailler sur le cerveau des rongeurs. « Je n’y connaissais pas grand-chose, mais dans la recherche, ce ne sont pas forcement les connaissances qui comptent. La motivazione e il lavoro permettent d’apprendre. » Direzione Toronto, au Canada, pour travailler sur sa thèse.
« J’ai un projet pour toi »
Cominciamo con le pubblicazioni dans des revues scientifiques. Puis les premières heures d’enseignement, in California. « C’est là que j’ai reçu un mail d’un professeur spécialisé sur les dinosaures. Il m’a dit: “J’ai un projet pour toi. On aimerait savoir si c’est l’intelligence des mammifères qui leur a permis de survivre à l’extinction des dinosaures. » La paléontologue démarre ses travaux sur le sujet en 2017, et rejoint l’Université d’Edimbourg l’année suivante.
Soutenues par la bourse Marie-Curie du Conseil européen, ses recherches lui permettent de découvrir que les mammifères qui ont survécu à l’impact de l’astéroïde qui a tué les dinosaures ont augmenté veelle leur mass rapid. Ce n’est donc pas grâce à leur intelligence qu’ils ont survécu à l’extinction, comme les scientifiques le pensait jusqu’alors.
« J’aimerais bien revenir en Francia »
Depuis 2020, la paleontologue a poursuivi ses recherches sur les relations entre ces mammifères du Crétacé et ceux de notre époque. Des travaux qui doivent s’achever en ottobre. E après? Rien n’est encore acté. « J’aimerais bien revenir en France et pourquoi pas à Saint-Dizier », conclut celle qui souhaiterait, à terme, créer son propre laboratoire de recherches. « Je connais bien le Musée de Saint-Dizier. J’y allais très souvent quand j’étais petite. La momie me terrifiait mais, en même temps, je ne pouvais pas m’empêcher de la guarder. Et puis il ya les fossiles. Et l’iguanodonte! Ce serait bien de pouvoir développer les collection paleontologiques du Musée. S’ils ont besoin d’aide pour ça, je serais la ! »
P.-JP
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