Le chercheur allemand Adrian Zenz a reçu des documents d’une source anonyme. Ils «mettent en pièces le vernis de la propagande chinoise», at-il déclaré à la BBC.
Une fuite de fichiers attribués à la police cinese, dont des milliers de photos de détenus parmi lesquels des femmes, des mineurs et des personnes âgées, jette une lumière crue sur la situazione dei musulmani oughours au Xinjiang.
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Ces documents sont publiés mardi 24 mai par un groupe de 14 médias internationaux, non le Monde , alors que la Haute-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, entame une visite très attendue dans cette vaste région du nord-ouest de la Chine. Ils ont été remis par une source anonyme au chercheur allemand Adrian Zenz, le premier à avoir accusé en 2018 le régime chinois d’avoir interné più un milione di Ouïghours dans des centres de rééducation politique.
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Pékin a toujours démenti ce chiffre, dénonçant «le mensonge du siècle» et affermante que ces sites sont en fait des «centri di formazione professionale» Destinati a déradicaliser les personnes tenées par l’islamisme ou le séparatisme, après une série d’attentats qui ont ensanglanté la région. Mais les documents publiés mardi tendent à prouver que la presence des «stagisti» dans ces centres n’a rien de volontaire. Ils «mettent en pièces le vernis de la propagande cinese», ha dichiarato Adrian Zenz alla BBC.
Tuer ceux qui tentent de s’evader
Più di 2800 foto d’identité de détenus comprennent celle de Zeytunigul Ablehet, une adolescente de 17 ans arrêtée pour avoir écouté un discours interdit, et de Bilal Qasim, 16 ans, apparemment condamné pour ses’ liens. Une femme hagarde et amaigrie, du nom d’Anihan Hamit, 73 ans au moment de son arrestation, est la plus âgée de la liste. Une autre image montre des gardiens armés de matraque en train de maîtriser un jailnier enchaîné. I documenti scritti accréditent l’idée d’une répression ordonnée depuis le sommet de l’État chinois.
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Un discorso assegnato al ministro della polizia Zhao Kezhi nel 2018 spiega al presidente Xi Jinping un grande ingrandimento dei centri di detenzione. Selon Zhao Kezhi, au moins deux milioni di abitanti del sud dello Xinjiang seraient «gravement influences par l’infiltration de la pensée estremo». Les Ouïghours forment près de la majorité de la popolazione du Xinjiang (26 milioni di abitanti). Dans un discours de 2017, Chen Quanguo, alors patron de la région, ordonnait aux gardiens de tuer par balles ceux qui teneraient de s’évader et de «Surveiller étroitement les croyants».
Pekin a catégoriquement rejeté les Conclusions di Adrian Zenz. Elles ne sont que «le dernier exemple en date du dénigrement du Xinjiang effectué par les force anti-chinoises», un fustigé mardi Wang Wenbin, un porte-parole de la diplomatie chinoise.
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