Test de Power Rangers Doubux

0
20
Test de Power Rangers Doubux

Moins de gardes forestiers

Le benzène, le méthanol, la nicotine, le mercure et l’ammoniac ne sont pas les seules substances toxiques que l’on peut trouver dans une cigarette. Ils sont aussi cinq membres Tabac Force, une équipe de héros Qui combattent les méchants en les étouffant avec leurs pouvoirs vénéneux. Dans leurs costumes moulants, Gilles Lelouche, Anais Demoustier, Jean-Pascal Zadi, Olaya Amamra et Vincent Lacoste sont des figures dignes de Sendai, ces histoires japonaises qui ont un groupe de héros Un costume brisé d’envahisseurs mutants avec un déguisement douteux.

Plus précisément, le film s’ouvre sur une confrontation entre le pouvoir de Tabac et un monstre pas si brutal qu’ils transformeront en bouillie sanglante ensemble comme de vrais amis. Comme d’habitude, le directeur un effaceur Se sent comme un poisson dans l’eau en naviguant Sur les lois bis du cinéma. Son regard, sarcastique et tendre, s’impose au genre sentai comme un parfait prolongement du ton décalé de sa carrière. Les mêmes paysages désertiques et ensoleillés, la même angoisse maîtrisée, et le même plaisir de voir des acteurs célèbres jouer les idiots. Nous sommes à Dupieux qui gagnequi se déroule dans ces premières minutes du combat l’une des scènes les plus réussies du film, il traduit fidèlement l’absurdité des programmes dont la télévision dans les années 90 étonnait son jeune public.

Aucune cigarette arrêtée après le massacre

Le pouvoir des jeunes femmes

On regrette pourtant que la parodie s’arrête là, plus ou moins, car le film abandonne rapidement son concept de basculement vers l’intrigue à tiroirs, et utilise surtout La fameuse carte du camp À propos de quels personnages raconteront des histoires. Chaque histoire est l’équivalent d’un mini-film dans un film, avec un scénario et une réalisation à part entière.

READ  les numéros sont en ligne

Si la formule est trop douce au début, elle finit par donner Impression de remplissage gratuite qui détourne le spectateur de l’histoire originale sans pour autant le séduire. Dommage, car ces courts métrages représentent beaucoup de bonnes idées qui mériteraient de faire l’objet d’oeuvres indépendantes, courtes ou longues. Ici, ils sont des charges dans l’histoire principale, ils servent de confiture exagérée étalée sur un toast de film éclaboussé.

Fumer fait tousser : Photo, Gilles Lellouche“J’ai une blague à raconter, ça va t’occuper pendant 10 minutes.”

Cependant, même s’il y a de la nourriture et des boissons Fumer fait tousserImpossible de rater Le génie du cinéma qui n’était autre qu’Alain Chabat. Eh bien, non, pas Alan Shabat, ce serait trop facile. C’est plutôt le chef Didier, l’écœurant marionnettiste de souris qui sert de chef à nos pauvres gardiens et à qui des jeunes femmes ont prêté ses talents de doubleuse. seul caractère non humain, Il capture très bien ce qu’est l’esprit de Dupieux Nous pouvons l’appeler le plus drôle qu’il est le personnage le plus réussi du film.

Un cousin proche (peut-être consanguin) de M. Oizo D’après les clips du réalisateur, le chef Didier est un rat absolument méchant, de la bouche duquel s’écoule en permanence un liquide visqueux vert. Un détail qui ne l’empêche pas de donner ses instructions au très puissant Charlie de Tabac qui s’adresse à ses drôles de dames, et ça ne l’empêche pas non plus d’être un vrai coup de cœur (car beaucoup de femmes ont le béguin pour les rats baveux, c’est bien connu, c’est le principe hétérosexuel). Pour donner vie au rongeur, Chabat use d’une sobriété désarmante qui contraste avec l’aspect drôle de la poupée, donnant Un coup de pouce pour le film à chaque sortie.

READ  Kate Middleton est à peine réapparue et elle soulève déjà des questions de la part des fans royaux

Fumer fait tousser : photoOn veut un duo avec Splinter

CLOPES ET CLOPINETTES

Et pour sublimer le métrage, le film en a besoin. Car comme le reste des films du réalisateur, après un démarrage rapide et de bonnes idées éparpillées à droite et à gauche, Fumer fait tousser Il abandonne toute réelle ambition pour le récit et peine à atteler les wagons. Le soufflé tombe vite à plat : priver le spectateur de l’histoire qu’il suivait (et qui l’a bien fait rire) pour le présenter comme savoureux mais porté en tranches, c’est très déprimant. L’indifférence de l’écriture trahit un refus de se lasser de finir l’histoire et, ironie du sort, une volonté de faire place aux idées secondaires au soleil, quitte à tout jeter dans un mixeur et à faire un film paresseux.

Fumer fait tousser : photoDouble lorsque vous lui parlez de mettre fin au scénario

Ce genre de formule fonctionne bien dans une économie de type Cannes-Dupieux un effaceur et al Des flics fautifs, parce que les cinéphiles du genre cassé ont une préoccupation indulgente, sinon aimante, pour les problèmes de production à l’écran et dans le scénario. Mais il est difficile pour les Dupieux actuels de défendre le manque de moyens. Sa notoriété ne cesse de grandir et la moitié des stars du cinéma français figurent en haut de ses affiches – parmi les seconds rôles ici : Adèle Exarchopoulos, David Marsais, Grégoire Ludig, Dora Tillier, Benoît Poelvoorde…

Dupieux sait gagner la confiance des acteurs qui font toute la saveur de ses films, et là aussi, il n’hésite pas à miser sur la quantité. Mais la tentative de séduire en négligeant les films sans moyens, quand ils ne manquent pas, réussit si l’on fait un pastiche comme dans la première séquence. Sinon, ça ressemble un peu à une arnaque.

READ  Meghan et Harry : Pourquoi veulent-ils réellement fuir leur luxueuse villa californienne après 18 mois ?

Fumer fait tousser : une affiche française

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here