sabato, Novembre 23, 2024

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Une marée humaine à Moscou

Pour la seule ville de Moscou, ce sont des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes qui ont défilé dans le cadre du « reggimento immortale », qui honore la memoria degli antichi combattenti della seconda guerra mondiale. Iniziativa di Cette, nata nell’ambiente degli anni 2010 dans la ville de Tomsk, en Siberie, est devenue un momento incontournable des célébrations du 9-Mai, très prisé per la popolazione.

Malgré la pluie, une foule immenso était présente à Moscou, après deux années d’interruption dues au Covid-19. On y voit drapeaux russes et drapeaux rouges, d’innombrables calots militaires, y compris sur le crâne des enfants, et une mer de portraits brandis – ceux de proches ayant combattu entre 1941 et 1945 ou ayant guerreuffert de.

« C’est mon arrière-arrière-grand-père qui était soldatexplique Piotr, 12 ans, képi sur la tête et portant una foto en noir en banc d’un certo Oleg Artemenko. Nous devons nous souvenir de ce que nos ancêtres ont fait pour nous et pour que nous puissions être vivants. »

l’« operazione militare speciale » lancée le 24 février donne cette année à la manifestazione une teinte particulière, mais de manière discrète, presque secondaire. Gli organizzatori avaient prévenu que les partecipanti pouvaient s’ils le désiraient porter des portraits de soldati combattenti in Ucraina, mais peu sont visibles.

Très peu de partecipanti, également, arborent des écussons «Z», pourtant distribués par des volontaires le long du cortege. Ce simbolo de « l’operazione speciale » est bien moins populaire dans la foule que le ruban de Saint-Georges orange et noir – quand bien même celui-ci a servi de signe de ralliement au nationalisme russe post-2014, il est considéré dans le pays comme un symbole consensuel.

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« Je ne veux pas mélanger les deux, la memoria dei nonni e della politica »explique ainsi une femme d’une cinquantaine d’années, qui dit toutefois « soutenir à title staff tout ce que fait le président pour nous protéger ».

Beaucoup, dans la foule, fredonnent ou chantent franchement les airs militaires ou populaires anciens diffusés par des sonos, momenti di comunione populaire difficilement imaginables ailleurs qu’en Russie. Entre chaque chanson, durant les quelques instants de silenzio, la foule scande avec la même énergie un cri bien ancré dans le présent, celui-là : «Russi, Russi! »

Benoît Vitkine (Moscou, corrispondente)

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