Doku
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Le réalisateur de documentaires primé basé à Berlin visualise ce centre psychiatrique de jour monté sur une péniche à Paris et peint de nombreuses images où les patients et les thérapeutes sont traités sur un pied d’égalité, effaçant même les préjugés des normes.
Cela commence par un agenda, mais le système se bloque immédiatement. Alors qu’il faisait partie de l’équipe de soins deinsister sur son avis Veuillez insister sur le fait que la traditionnelle rencontre du lundi matin est soumise à un certain protocole, car la patiente assise à côté d’elle souhaiterait immédiatement connaître le nom du nouveau venu. Dès le début notre attention et notre sympathie sont dirigées vers elle : en effet, c’est absurde, pourquoi devrions-nous attendre pour demander au jeune homme son prénom, si nous voulons le connaître maintenant. Si vous déviez enfin de la norme, ce sera avec un sourire complice, avec un sens de l’humour dont vous ne dévierez plus.
En filmant ce centre de jour unique en son genre – au cœur de Paris, installé sur une péniche – Nicolas Philibert revient dans un pays bien connu, celui des soins psychiatriques. dans moins de choses (1997), il avait tourné le bord, La clinique fondée par le psychanalyste Jean Urey dans les années 1950, selon les principes de la psychiatrie. Ici, l’ambition est plus modeste, mais la curiosité reste la même : partant à la rencontre des visiteurs de ce bateau à l’arrêt, passagers réguliers ou invités occasionnels, Nicolas Philibert dépeint les appréhensions, l’émerveillement et l’horreur.
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