Chanteuse francophone la plus écoutée au monde, elle est la cible de l'extrême droite, et fait l'objet de nombreuses attaques racistes depuis l'annonce de sa potentielle participation au concert, pour interpréter des chansons d'Edith Piaf.
Des militants de l’organisation SOS Racisme ont organisé dimanche 24 mars une « soirée antiraciste » devant le siège du Rassemblement national à Paris, pour protester contre les déclarations de Marine Le Pen sur une éventuelle participation du parti. La chanteuse Aya Nakamura A l'ouverture des Jeux Olympiques.
Le chanteur francophone le plus écouté au monde depuis SérieusementEn 2018, il est devenu une cible de l’extrême droite et a fait l’objet de nombreuses attaques racistes depuis son annonce fin février dernier. Exprimerde la possibilité de participer à Cérémonie d'ouverture le 26 juilletoù elle a pu interpréter les chansons d'Edith Piaf.
“C'est Paris, pas Vichy.”
Un journaliste de l'Agence France-Presse a constaté que la vingtaine de militants présents ont dansé lors de leur « rassemblement rapide » sur des airs de chansons franco-maliennes et aussi sur des airs d'Edith Piaf, diffusés avec le maximum de force devant le siège du parti avec portes closes.
La semaine dernière, la présidente du Parlement Marine Le Pen a critiqué la possibilité qu'Aya Nakamura chante à l'ouverture des Jeux, soulignant qu'Emmanuel Macron veut « diviser » et « humilier » les Français. Vous avez cité son « costume », sa « vulgarité », ou encore le fait qu’« elle ne chante pas français ».
En réponse, les militants de SOS Racisme ont brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « C'est impossible d'être Marine, c'est Paris, ce n'est pas Vichy » ou des affiches de « Madame Le Pen, la France n'est pas insultée par les noirs, elle est insultée par les racistes ».
“Marine Le Pen nous a frappé avec cette balle antiraciste”, a expliqué Dominique Suppo, président de SOS Racisme. Il a déploré : “Nous nous préparons à accueillir le monde entier aux Jeux Olympiques, et nous sommes confrontés à des polémiques car notre plus grande artiste francophone, certains veulent la ramener symboliquement – et peut-être pas seulement symboliquement – à Bamako”.
Des militants de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) étaient également présents pour “soutenir” le président de l'organisation, Samuel Legioux, soulignant que “l'antiracisme ne figure pas sur la liste”.