Johan Bonnet/AFP
La ministre de la Culture Rachida Dati au Festival international du dessin animé d'Angoulême, le 27 janvier 2024.
Culture – une publicité qui souffre déjà d’une mauvaise presse. Alors que la ministre de la Culture Rachida Dati promeut Échos Dès son décret autorisant la publicité des livres à la télévision, il s'en prend au grand éditeur Antoine Gallimard, ce samedi 13 avril. France Inter Dans cette mesure “pauvre” Diversité littéraire.
Publié dans Le journal officiel Le 5 avril, ce décret autorise la promotion du livre sur le petit écran pendant deux ans. Cette annonce apparaît comme un coup dur pour Antoine Gallimard, qui affirme que « Tous les éditeurs au nom de la diversité », Ils s'y opposent depuis des années.
« Inciter les Français à franchir le seuil de la librairie »
Le patron du groupe Madrigal estime également que les mini-maisons seront soumises à de lourdes sanctions. La raison de sa demande urgente de promulguer ce décret. Nous devons nous retirer et pouvoir travailler en paix, sans nous exposer à de grandes campagnes qui détruiraient notre marché dans sa diversité. Même colère chez Denis Oliven, président d'Edites, qui condamne France Inter : « Cela accélérera la concentration du marché sur les gros vendeurs. »
Si les maisons d’édition voulaient annuler ce décret, cela ferait la fierté du gouvernement. Rachida Dati, qui considère en fait cette expérience comme une garantie d'attirer les lecteurs vers d'autres ouvrages, se défend samedi sur X (ex-Twitter) : « Vous pouvez entrer acheter un best-seller et repartir avec trois livres sous le bras. »“, déclare le ministre.
Dans une interview réalisée vendredi avec réverbération Affecté au plan de redressement du gouvernement, le locataire de la rue Valois a déjà cherché à se rassurer sur les risques “la demande” Ce que craignent les petits éditeurs. « Le succès d’un livre n’est pas une mauvaise chose tant qu’il permet à l’éditeur d’investir dans d’autres auteurs, notamment de nouveaux. »Elle argumente, ajoutant que le but est avant tout “Pour inciter les Français à franchir le seuil d'une librairie”.
Reste à savoir si des publicités télévisées apparaîtront “Bonne addiction” Au livre qu'Emmanuel Macron voulait pour la jeunesse de France.
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