Des coupes nettes
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Aux 33 écoles d'art locales qui alertaient depuis plus d'un an sur leur précarité croissante, le ministre de la Culture a proposé mardi 19 mars une solution simple : fermer les écoles les plus faibles d'entre elles. Les syndicats réclament “le rétablissement du service public de l'art contemporain”.
Lors de sa première audition devant une commission de l'Assemblée nationale, mardi 19 mars, Rachida Dati a proposé des coupes radicales dans ce qu'elle a qualifié de “Écoles forestières”. 99 écoles d'enseignement culturel général, dont « Des écoles techniques régionales en crise. » « Nous allons en fermer certains. » Annoncé sans scrupules aux parlementaires. Est-il le nouveau ministre de la Culture ? Pas vraiment, à en juger par la séquence qui la montre en train de lire calmement ses notes, en contraste complet (et détendu) avec son ouverture et ses paroles. “Priorité”, Comme je me souviens : « Que la culture soit une réalité pour tous, partout au pays. » La veille encore, son nouveau gouvernement et sa délégation aux régions avaient reçu une organisation commune d'écoles d'art. “Nous sommes sortis de cette réunion avec l'impression d'avoir été entendus. Ces annonces, vingt-quatre heures seulement après, et alors que Mme Dati se targue d'avoir instauré un dialogue social, nous ont laissés sans voix. Il y a un côté précipité qui est effrayant. Lundi 18 mars, ils ont été invités rue Valois, raconte Florian Gaiti, membre du Snéad, l'un des principaux syndicats, avec le Staa et Massicot, un syndicat de jeunesse d'étudiants en art.
Il a été interrogé il y a plus d'un an sur la fragilité croissante des écoles et le risque imminent de fermeture dans deux d'entre elles.
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