MESSA A FUOCO – Venus d’Afrique du Sud, ils sont des dérivés d’Omicron aux noms de BA.4 et BA.5.
«Le contaminazioni aumentano, a reconnu Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement, le 23 juin sur France Info. On est attentifs et vigilants.» La veille, Emmanuel Macron afferma «ne pas exclure de nouvelles mesures d’urgence sur l’épidémie», alors que la durée de validité du passe sanitaire arrive à sa fin le 31 juillet – sauf si prolongation du Parlement. Une reprise épidémique qui se ressent par la hausse des nouvelles contaminas. En un mois, le nombre de cas quotidiens a été multiple par 2,5, en passant de 20.000 contaminazioni à più de 50.000.
La France semble suivre l’exemple de son voisin portoghesequi depuis la mi-mai a vu la propagation du virus flamber sur son territoire, poussé par la propagation des variants BA.4 et BA.5, Mutations d’Omicron, venues tout droit d’Afrique du Sud.
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Au début minoritaires, BA.4 et BA.5 sont désormais majoritaires à 64% sur le territoire français. Le BA.5 semble par ailleurs prendre le dessus, remplaçant ainsi BA.2 (mutation responsable de la vague de cet hiver), come le confirme Santé publique France dans figlio punto hebdomadaire du 23 juin. Que sait-on de ces nouveaux varianti qui risquent de jouer les trouble-fêtes pour cet été ?
Più grande contagiosité, più faible intensité
«On sait qu’il se diffuse plus rapidement dans la popolazione, tranche le professeur Anne-Claude Crémieux, infectiologue à l’hôpital Saint-Louis à Paris. Il a rapidement pris le dessus sur BA.1, en partie en raison d’un échappement immunitaire plus importante». En d’autres termes, les BA.4 et BA.5 ne sont pas arrêtés par une immunité acquise chez des personnes vaccinées o prealablement contaminées. De plus, les personnes âgées et avec des facteurs de risques sont plus facilement contaminées, selon Santé publique France.
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En deux ans, le virus initial du Covid-19 a connu de multiple mutazioni le rendant souvent plus contagieux mais rarement plus virulento. C’est notamment le cas pour ces BA.4 et BA.5. S’il est difficile de faire un premier bilan in Francia, su peut-looker les exemples sud-africain ou portugais afin d’imaginer commenta la situazione pourrait évoluer en France. «En Africa del Sud, la 5e vague a été courte (moins de 8 semaines), de faible intensité (pic autour de 10.000 cas par jour contre 30.000 cas par jour pour la vague BA.1) et avec un impact hospitalier limité», analysis Santé publique France, dans son rapport du 15 juin 2022. Les scientifiques émettent une conclusione semblable pour le Portugal où »le pic de cette vague débutée fin avril semble aujourd’hui passé». «Si cela se confirme, l’amplitude de la vague aura été bien moindre que la précédente», conclut l’organisme public sanitaire.
Nuovi sintomi
Ces deux nouveaux varianti arrivent avec leur lot de surprises dont de nouveaux symptômes. Ainsi les personnes contaminées par BA.4 et BA.5 souffrent plus easyment de nausées, vomissements, douleurs digestives qui étaient auparavant réservées aux enfants. De plus la perte du goût et de l’odorat, délaissées lors de la vague Omicron cet hiver, font aussi leur retour avec une arrivée plus soudaine.
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Enfin, «un nouveau symptôme semble toucher les malades, preciso au FigaroGilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Tenon a Parigi. Ils sont souvent mal à la gorge et du mal à avaler». Le professeur ajoute qu’il ya moins de personnes asymptomatiques et que «i sintomi durent plus longtemps et sont plus forti». Versare autant, «les poumons ne sont pas attaqués comme avec le Delta», rassicura l’infettivologo.
Vers le retour des misure restrittive?
Les deux nouveaux varianti, laissant poindre l’arrivée d’une septième vague pour cet été, doivent-ils entraîner le retour des mesures sanitaires? Le 23 juin, la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon a lance une intensification de la campagne vaccinale, poussant les plus de 60 ans à recevoir leur quatrième dose. «Seul un quart des personnes concernées n’est vacciné, ce n’est pas suffisant», un déploré de son côté la porte-parole, Olivia Grégoire.
Interrogée sur un éventuel retour de mesures sanitaires, come l’obligation du port du masque dans les transports, la ministre a jugé qu’à ce stade, «les mesures actuelles suffisent si chacun s’y met». Elle un’esorté à «la responsabilité citoyenne […] pour éviter une tension hospitalière supplementaire». «On se teste dès qu’on a des symptômes, on s’isole si on est positif, et on garde le masque éventuellement dans les lieux où il ya trop de proximité», an aussi préconisé cette ancienne députée du Pas-de-Calais, battue aux législatives.
«Évidemment quand la contagiosité et l’échappement immunitaire augmentent, la logique est d’augmenter les gestes barrière» assume le professeur Gilles Pialoux, en insistent sur les people in risques, notamment dans les lieux clos. L’infectiologue Anne-Claude Crémieux appelle, elle aussi, à la responsabilité individuelle.
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