SCIENZA – Démarrée début juin, on peut dire ce mardi 26 juillet que la 7e vague de Covid-19 it Francia un attentato figlio foto. Du côté des cas positifs comme des hospitalisations, les indicaurs sont à la baisse, comme vous pouvez le voir dans le grafico ci-dessous.
Une bonne nouvelle (si la tendance continue), car ce pic lié au variant BA.5 a tout juste égalisé celui lié à BA.2, bien loin de la première “vague Omicron”, provoquée par BA.1. Une bonne nouvelle aussi car, même si la situation au Portugal et en Afrique du Sud permettait de ne pas trop s’alarmer, c’était la première vague pour laquelle le Conseil scientifique (et donc le gouvernement) sur de n’avaitation laquelle s ‘acquirente.
Et pour le moment, l’Institut Pasteur n’a pas de modèle non plus pour les futures vagues quiront sans doute dès que l’été sera passé et que notre immunité aura doucement diminué.
Cela n’a pas empêché il Consiglio scientifico, dans son dernier avis rendu le 19 juillet et détaillé dans une conférence de presse, de travailler su altri scenari per l’automne. Mais ces trajectoires sont très génériques: un retour des variants existants, un variant discendente d’Omicron ou bien, pire, un variant très différent et possiblement bien plus Dangereux.
Des modèles devenus trop complexes
Mais pourquoi le Conseil scientifique n’a-t-il plus de projections lui permettant d’anticiper? “Cette vague BA.5 était la première où nous n’avions pas de modèle, car au cours des deux dernières années, nous avons démarré avec des modèles simples, qui se sont complexifiés progressivement pour intégrer surm l’impacés variants , des vaccins, ainsi que la décroissance de l’immunité”, explique Simon Cauchemez, modélisateur à l’Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique. “Ces modèles trop complexes sont aujourd’hui incertains”.
Pour faire des projections sur les Courbes du Covid-19 (plus de détails dans cette intervista di Simon Cauchemez datant de 2020), su formule des hypothèses sur le virus (sa contagiosité, la durée de l’infection, la gravité, ecc.), et sur la popolazione cible (le nombre de personnes contaminables, le nombre de contact à osé, l’âge, eccetera.).
Au début de l’épidémie, les choices étaient (malheureusement) simples: presque tout le monde pouvait attraper le Covid-19. Même après la première vague qui ne toucha que 5% della popolazione. Il n’y avait que deux moyens d’atteindre le pic. Soit laisser le virus se propager jusqu’à ce qu’il n’y ait plus suffisamment de personnes suscettibilis d’être contaminées (en laissant donc des dizaines, voire centaines de milliers de personnes mourir). Soit prendre des mesures limitant nos contact à osé afin de casser les chaînes de transmission du coronavirus.
Mais depuis, les choices ont évolué de bien des manières. D’abord, grâce aux vaccins, qui nous ont amené une protection très importante contre les shapes graves et, de manière plus légère et plus éphémère, contre l’infection. Il y eut égallement les variants à intégrer aux modèles. Ce nouvel ensemble de mutazioni rendait-il le virus plus contagieux? Moins virulento? Capable d’échapper au vaccin? Un’infezione precedente?
“On connaît mal l’immunité croisée entre les variants”
Tous ces paramètres ont complexifié les projections, mais les modélisateurs e voyaient toujours clair. “Jusqu’alors, vous pouviez semplificar en mettant les gens dans des cases. Les personnes vaccinées avec una dose, deux dosi, un rappel, celles infectées disposant d’une immunité naturelle”, dettaglio Samuel Alizon, direttore della ricerca sul CNRS, specialista della modalità delle malattie infettive. “Mais les vagues Omicron ont fait exploser les catégories”.
Avec l’arrivée du très contagieux variant Omicron, la plupart des pays occidentaux, largement vaccinés, lassés par les confinaments à répétition et incapables de mettre au point des mesures de freinage non coercitives, de la piserém l’épiséré. En faisant cela, nous avons accepté une vague très importante de cas, d’hospitalisation, mais avec un bilan bien moindre que pour les précédents variants su una popolazione non vaccinata. Il y eut également le vague et dérisoire espoir que cette vague serait la dernièreprovoquant une “immunité collect”, empêchant le coronavirus de circuler.
Mais la réalité a, encore une fois, très vite rattrapé les minces espoirs. Cette immunité naturelle, su le savait déjà, ne dure pas éternellement. Elle diminue et s’eface au fil du temps (même si celle contre les forme graves semble se stabilizzatore après trois dosi ou trois infezioni).
Et c’est en grande partie cela qui pose problème. “Si l’immunité vaccinale est facile à contrôler et à suivre, l’immunité naturelle est moins connue”, spiega Samuel Alizon. Surtout avec la moltiplicazione delle varianti e delle situazioni. Dans quelle case mettre une personne vaccinée, contaminée 3 mois après, puis qui a eu un rappel en janvier? À quel punto son immunité est-elle comparabile à une personne infectée en 2020, vaccinée 2 fois en 2021, puis réinfectée par BA.1 en janvier 2022? O par BA.2 en mars?
“On connaît mal l’immunité croisée entre les variants, on a par esemplo vu que BA.5 peut contourner une partie de l’immunité provoquée par une infezione à BA.1”, illustre Samuel Alizon. Toutes ces cases deviennent donc très difficilis à gérer pour qu’un modèle épidémiologique puisser des projections précises sans risquer de totalement se fourvoyer.
Semplificatore senza dénaturer
Pourtant, il est toujours nécessaire d’anticiper au maximum. “La pandémie n’est pas terminée. Nous sommes face à un virus qui a une évolution génétique difficile à prédire”, una mis en garde Jean-François Delfraissy, il presidente del consiglio scientifico, en guise de préambule pour présenter son dernier avis.
Mais peut-on seulement adapter les calculs à cette nouvelle situation? “Les modèles d’aujourd’hui sont trop complexes et donc instables. Il faut trouver un compromis avec des modèles plus parcimonieux, en prenant en compte ces différents profils d’immunité. C’est un travail en cours”, spiega Simon Cauchemez.
Dan un articolo prépublié le 15 juin, Samuel Alizon et deux collègues ont testé un nouveau concept afin de tener de prendre en compte la baisse de l’immunité. “L’idée, c’est d’inclure dans le modèle depuis combien de temps les individus sont dans tel ou tel état, par exemple à combien de jour remonte leur dernière dose de vaccin”, explique-t-il. “Un des résultats est que même en l’absence de nouveau variant, on peut Observer des vagues annuelles de grande ampleur liées à l’hiver et à la diminution (limitée) de l’immunité”.
Chose étonnante, les scénarios où l’on vaccino toute la popolazione en même temps chaque automne entraînent un pic plus prononcé que si l’on ne propone un rappel qu’aux personnes âgées et fragilis (même si plus on vaccino, de moins il ) Decès). La raison avancée par les chercheurs: en vaccinant tout le monde en même temps, le niveau d’immunité se synchronise. En clair, on a d’un coup de nombreuses personnes qui redeviennent suscettibili d’être infectées. Autre enseignement de l’étude, note le chercheur: “De plus, les intervals dites non-pharmaceutiques (amélioration de la qualité de l’air, port du masque, ecc.) peuvent avoir une efficacité vacancies à des campagnes cinales annuelles. Au final, la meilleure efficacité est obtenue en combinant ces interventi et des rappels vaccinaux.
Évidemment, ce type de projection générale a des limit. “Plus on se projette dans le temps long, plus le modèle devient qualitatif”, precisa Samuel Alizon. Oppure, ce que les autorités sanitaires souhaitent, ce sont des projections “quantitatives”. Pour faire simple, disons qu’un modèle qualitatif tente d’imaginer la tendance générale de la courbe du Covid-19 a lungo termine in funzione di diverse ipotesi. Le modèle quantificatif, lui, va saggier d’anticiper le nombre de personnes contaminées ou hospitalisées. “Mais dès que l’on dépasse le mois, ces modèles quantitatifs deviennent délicats au vu des nombreuses inconnues, et on doit quand même explorer des scénarios différents”.
Pour conclure, il faut rappeler que nous ne sommes évidemment pas démunis dans le suivi de cette pandémie. “Il nous faudra être vigilants par rapport aux prochaines émergences, car il est très difficile de dire les date et l’ampleur des pics. Aujourd’hui, on osserva ce qui se passe chez nos voisins et c’est très instructif”, rappelait lors de la conférence de presse Arnaud Fontanet, épidémiologiste et membre du Conseil scientifique. Encore faut-il que le futur variant dominante n’émerge pas en France. “Si nous sommes en première ligne, ça sera difficile, il faudra garder en tête la possibilité d’une émergence un peu plus disruptive”.
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