Il s’appelle Charly. Et il s’appelle Lulu. Ils sont sur
W9 verser le Frapper la machine. Ce mardi, en compagnie d’un public en folie, ils s’adressent à l’antenne pour un prime exceptionnel alloué à l’émission qui a bercé les samedis matin de
M6 de 1994 à 2009. À la mi-novembre, les deux animateurs étaient au Dôme de Paris pour enregistrer cette émission qui voit le retour des L5,
Laruso, Tragédie, Willy Denzey, les Mondes à part ou encore Yannick. À quelques minutes de fouler la scène, 20 minutes a interviewé les chanteurs du tube Le feu ça brûlequ’ils interpréteront bien évidemment pendant la soirée.
Dans quel état d’esprit êtes-vous avant de monter sur scène ?
Charly : Sereins et heureux. On arrive à une grande période de nostalgie des années 90 et 2000. Il se trouve que nous en avons fait partie. On fait quelques galas depuis cet été. Ce qui est très sympathique, c’est qu’on va dans des villes, des villages, il y a beaucoup de concerts organisés avec des artistes que l’on a bien connus. Là, on ajoute des caméras donc c’est une autre ambiance mais on est évidemment ravis. On se croise en coulisses avec les artistes comme à la grande époque. Je peux me tromper mais j’ai l’impression qu’il ya un truc bizarre qui s’est toujours passé dans les couloirs du Frapper la machineune espèce d’alchimie avec les artistes, les techniciens, les assistants, les animateurs…
Lulu : Je n’avais pas vu Obispo depuis quinze ans. On le voit et on est redevenus potos. Les artistes étaient contents de venir chez nous.
Charly : On retrouve le même truc. Les L5, c’est comme si on les avait quittées hier. Au-delà de l’image du Frapper la machine et du plateau, ce qui est extraordinaire, c’est aussi ce qu’il s’est passé derrière.
Qu’est-ce qu’on va retrouver dans l’émission ?
Charly : L’idée est de retrouver exactement tous les repères du Frapper la machinec’est-à-dire les artistes sur scène qui jouent leurs tubes, c’est génial.
Lulu : Et surtout une présentation de haut niveau !
Charly : J’allais y venir. On retrouve les deux zigotos qui présentaient à l’époque. Je pense que le téléspectateur, quand il va allumer son écran, va dire que ça lui rapelle quelque chose.
Lulu : On a toujours fait de la télé en s’amusant. Ce qui marchait, c’est que le fait de s’amuser amuse les autres. On ne sait faire que ça. Pour être chiant, il y en a plein d’autres. D’ailleurs, j’ai les noms (rires).
Est-ce que c’est surprenant pour vous de vous retrouver sur une émission de télé vingt ans après ?
Charly : Surprenant, non. Enfin oui et non. Non parce que c’est notre métier et que c’est une émission que l’on connaît bien donc tout va bien. Et puis oui parce que la télévision a un petit peu changé, que la musique a moins de place aujourd’hui. C’est bien qu’une chaîne comme W9 prend le risque de le faire.
Comment avez-vous préparé ce premier ?
Lulu : Charly est intéressé par la chose donc il travaille beaucoup. Mais moi, je fais comme quand j’étais en sixième : je copie (rires)
Charly : Notre duo n’est pas un duo fictif. Il va au-delà de la télévision. Je le connais bien, il me connaît bien. Je connais tous ses ressorts, ce qui est beaucoup plus facile pour le travail. J’essaye de penser à des petits détails, à la fois avec la production mais aussi pour lui, de façon qu’il soit à l’aise pour que le duo fonctionne. Nous sommes totalement différents mais il faut une vraie alchimie pour que le duo fonctionne.
Le « Hit Machine » revient pour un soir seulement. Et après ?
Charly : En télévision, je crois qu’il ne faut présager de rien. La télévision, ça va, ça vient. On ne sait pas. On a beaucoup de plaisir à faire cette émission et on verra ce qu’il se passe. Ce qui est important, c’est de faire plaisir au public, aux artistes et essayer de nous faire plaisir à nous. C’est comme un anniversaire, vous essayez de bien faire les choses mais vous ne vous souciez pas de celui de l’année suivante. Vous vous concentrez sur ce que vous faites et c’est ce que l’on va essayer de faire.
Vous pourriez retrouver les artistes que vous accueillez ce soir dans le cadre d’une tournée ?
Charly : Olivier Kaefer travaille d’arrache-pied pour monter une tournée en 2022 qui s’appelle Totalement 90. On a eu la chance de faire une tournée en 2011 et on a adoré parce que c’était notre première. Si on a la possibilité d’en faire une autre, on serait ravis.
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