Durant trois ans, Gérard Vivès était l’acolyte de Vincent Lagaf’ dans Le Juste Prix, sur TF1. Une nouvelle expérience pour l’ex-star de la série culte d’AB Productions, Les Filles d’à cote, où il campait le rôle du professeur de sport excentrique. Bien des années plus tard, il en garde un souvenir sacré. Surtout qu’il a failli perdre la vie sur le plateau de l’émission… Face à Jordan De Luxe pour Télé Loisirsil raconte.
Il avait pour mission d’écrire les sketchs supposés qu’il participait devant les caméras et un hilare public. Un beau jour de 2010, il se met en scène avec une énorme pelleteuse. Et c’est le drame. “J‘ai un très gros accident. On me lève à 3 mètres et puis à 5 mètres, on me fait tourner et le câble lâche. Et je m’écrase“, se souvient-il. Et de faire une précision qui fait froid dans le dos : “Normalement, je ne dois plus être la.“
Cette terrible chute, le gagnant de Je suis une célébrité, sortez-moi de là s’en rappelle comme si c’était hier… ou presque. “Un gros choc. Je me vois en l’air. Mais je ne me souviens pas quand je m’écrase. Je me réveille après quand on me réanime. Je ne comprends pas vraiment, puisque la mémoire est revenue petit à petit assez vite, confie-t-il douze ans plus tard. Mais j’ai senti que j’étais sur un plateau. Je me souviens très bien, je suis sur Le Juste Prix. Je suis par terre. On me met une minerve. On est en train de m’immobiliser parce qu’on ne sait pas si ma colonne a cassé, etc. Je ne sens pas mes jambes. Je sens qu’il y a quelque chosemais je n’arrive pas à m’en rendre compte.“
Traumatisé par l’accident, Gérard Vivès a tout de même souhaité faire son retour dans l’émission très rapidement, histoire de “montrer que je suis la“, indique-t-il. Trois mois après la chute, le voilà donc de retour,”pas obligatoire dans un super état“, notamment psychologiquement.”C’est peut-être six, huit mois après que le choc arrive. Je ne suis pas pas bien dans ma tête. Je pleure assez facilement. Je ne me sens pas bien sans savoir pourquoi et je pense que c’est le cerveau, l’inconscient qui dit : “Normalement, tu ne devrais plus être là”. Le rapport à la mort, tout ça fait que c’est une dépression. C’est juste un prix de conscience“, déclare-t-il aujourd’hui avec le recul. De son côté, Vincent Lagaf’ révélant qu’il avait “échouer à tuer” fils camarade. Depuis, Gérard Vivès a tout plaqués pour acheter un château dans la Nièvre. Une nouvelle vie bien loin des projecteurs…
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