domenica, Novembre 24, 2024

“Les prix” de l’alimentaire “flambent à cause d’un manque de disponibilité à court terme”, explique le directeur d’Agritel

Michel Portier, direttore d’Agritel, gabinetto d’analisi e consiglio speciale per le marche agricole e agro-industriali, estime vendridi 4 mars au soir sur franceinfo que, avec la guerre en Ukraine, les prix de l’aire “flambent à cause d’un manque de disponibilité à court terme”.

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franceinfo : Pourquoi la France qui produit autant de céréales est-elle si impactée ?

Michel Portier: La France est le premier paga exportateur de blé au niveau de l’Union européenne, mais les cours et les marchés sont totalement mondialisés. Les gros acheteurs de blé, à Beginr par l’Egypte, avaient acheté du blé pour une livraison rapprochée, qui aurait du parvenir entre le mois de mars et le mois de juin, d’origin russe ou ukrainienne. Oppure, ces origines-là ne peuvent être chargées compte tenu du contexte de guerre. Ils sont donc obligés de racheter ça sur la scène internationale. On ne manque pas de blé dans le monde, mais il ya un problème de logistique. L’Ucraina avait encore 6 million de tons de blé à exporter jusqu’au mois de juillet, la Russie en avait 8 million de tons, qui sont dans des silos mais ne peuvent pas être transportés! Il n’y a plus un bateau qui navigue sur la mer Noire, donc les acheteurs sont obligés de se tourner vers d’autres origines [pour le blé], non la Francia. Les prix flambent à cause d’un manque de disponibilité à court terme.

Cette hausse des prix peut-elle encore durer longtemps ?

Il faudrait demander à Monsieur Poutine si cette guerre va encore durer longtemps. C’est extrêmement difficile d’avoir des prévisions sur le moyen et long terme. Ce qui est sure, c’est que les prix vont rester extrêmement élevés jusqu’à la prochaine récolte sur l’hémisphère nord pour le blé et le mais. Les prix du blé vont rester très élevés au moins jusqu’au mois de juillet. Les prix du mais, comme la récolte est un peu plus tard, vont rester extrêmement élevés Certainement jusqu’au mois d’octobre. Le mais européen, mais surtout américain, a une problématique sous-jacente: nous avons une législation européenne qui interdit les importtions d’OGM, alors que les Etats-Unis sont le premier producteur au monde.

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Quelles sont les conséquences ?

La prima conseguenza, c’est pour les éleveurs, une très forte hausse des coûts pour nourrir le betail alors que les prix de la viaande sont plutôt orientés à la baisse. Pour le consommateur, je dirais que l’impact dans les magasins devrait être relativement modeste. Même si le prix du blé flambe, cela représente moins de 10% du prix de la baguette de pain par esempio. En ce qui concerne l’élevage, les prix de la volaille et du porc restent extrêmement bas. Je ne suis pas très inquiet. Là où, très clairement, il va y avoir un impact pour le consommateur, ce sont sur les huiles. L’Ucraina à elle seule exporte 50% du marché mondial de l’huile de tournesol. Si prenda la produzione di grani di tournesol in Ucraina e Russia, arrivi all’80% della produzione mondiale. Donc la, pour le coup, on se tournera Certainement vers d’autres d’autres huiles.

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