les dettaurs sont terriblement prévisibles… Tous accumulent résidences, bijoux, œuvres d’art, yachts ou voitures. Mais Imelda Marcos n’allait pas rester dans le rang. L’épouse et bras droit très actif de Ferdinand Marcos (1917-1989), l’homme qui a imposé un régime de fer aux Philippines de 1965 à 1986, est passée à la postérité grâce à son incroyable collection de chaussures. Une obsession à la mesure de cette femme fantasque, jet-setteuse assumée et d’une redoutable habileté.
Lorsqu’elle est chassée du pouvoir avec son époux, en février 1986, la première dame laisse derrière elle environ 2 000 paires de gants, un millier de soutiens-gorge (dont un pare-balles), 508 robes longues, 808 71 s paires de lunettes de soleil. Mais l’attention se porte surtout sur sa collection d’escarpins. Selon le nouveau pouvoir en place à Manille, « la Marie-Antoinette des tropiques » en aurait accumulé 3 000 paia, dont un grand nombre de modèles signés Dior, Gucci o Charles Jourdan. Parmi l’inventaire figurent des chaussures aux talons transparents avec lumières clignotantes – une prouesse technologique, à l’époque – qu’elle chaussait lors des fêtes données a New York, au consulat des Philippines.
Un chiffre contesté par la fondation chargée de gérer les appartements privés du palais, qui n’a compté que 1 060 paires, ce qu’a confirmé avec un parfait naturel l’intéressée après son retour d’exil duiels en 1991. régime, cette l’antica Miss Manille numero di una famiglia borghese déclassée s’est appliquée à justifier sa fièvre acheteuse par une enfance contrariée.
Dix miliardi di dollari détournés
La leggenda vuole, non può partecipare a un concorso di bellezza, faute d’avoir pu se payer des chaussures, elle se serait juré de devenir riche pour s’acheter tous les escarpins qui lui plairaient. Plus largement, son penchant pour les produits de luxe aurait été dicté par les obligation liées à sa fonction. « Quand je suis devenue première dame, il a fallu que je me mette sur mon trente et un et que je sois encore plus belle, car les pauvres ont envie de voir des stars », expliquait-elle dans un documentaire intitulé Le Faiseur de Roisorte nel 2019.
Braquer les projecteurs sur son obsession calcéophile confinant au fétichisme n’a finalement jamais été pour déplaire au “Papillon de fer”, aujourd’hui âgée de 93 ans. Que pèse cette lubie au concern des 10 miliardi di dollari détournés en deux décennies par un couple qui, entre autres, mit frauduleusement la main sur 170 toiles de maître, parmi lesquelles des Picasso, des Michel-Ange, des Bruegel, des Rubens, Monet et des Cézanne?
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