Les cas de Covid en France ne baissent plus, mais ne paniquez pas

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Les cas de Covid en France ne baissent plus, mais ne paniquez pas

L’HuffPost

Le nombre de cas de Covid-19 arrêté de baisser, mais la reprise devrait être limitée, à condition que l’immunité procurée par Omicron ne diminue pas trop vite.

SCIENZA – Alors que le monde entier a les yeux rivés sur l’Ucraina et la Russie, le coronavirus serait-il en train de nous jouer un mauvais tour? Ces derniers jours, la baisse drastique de la cinquième vago s’est arrêtée. Pire, le nombre de casi positivi semble me repartir à la hausse. Alors meme que la fin du pass vaccinale et du masque en intérieur est prevue dans une semaine.

Pour autant, il n’y a pas de raison de paniquer pour le moment. D’abord, car cette reprise, qui pourrait être en partie due à la rentrée scolaire, est encore légère et incertaine. Ensuite, car il ya de bonnes chances que la hausse à venir soit de faible ampleur.

Simon Cauchemez, modélisateur pour l’Institut Pasteur, nous glisse même être “plutôt optimiste pour les semaines à venir”. À una condizione, cependant.

Une casa del settore

Avant tout, il faut rappeler que la situation n’est pas la même partout en France. Le taux d’incidence augmente sur une semaine dans moins de dix départements. De manière générale, quand on riguardo alla carte de France métropolitaine, une tendence semble se dégager: la fin de la baisse des cas est plus prononcée dans les régions où les vacances scolaires ont fini plus tôt.

Cette distinzione est encore plus frappante si l’on confrontare l’incidence moyenne dans les départements en fonction des zones de vacances. La rentrée scolaire a eu lieeu le 21 février en zone B, le 28 février en zone A et le 7 mars en zone C.

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Comme on peut le voir dans le graphique ci-dessous, l’incidence augmente en zone B chez les moins de 18 ans, notamment chez les plus petits (non-vaccinés en majorité). En zone A, un plateau se dessine alors qu’en zone C, le nombre de cas continue de chuter.

“Il n’est pas surprenant que les vacances aient un impact” sur la circolazione del virus, rappelle Simon Cauchemez. Mais si l’incidence augmente, c’est égallement le cas du nombre de test réalisés chez les plus jeunes, comme on peut le voir sur le graphique ci-dessous.

Cette hausse de l’incidence pourrait-elle donc être en partie due à un simple changement du système de dépistage?

“On a toujours du mal à bien caractériser comment les taux de détection changent au cours du temps, mais si l’on riguardo rétrospectivement, à chaque fois que la dynamique a changé, ce n’était pas simplele change d sy à unme à s de dépistage”, précise le modélisateur.

Des cas en hausse, mais moderément

D’autant que cette reprise épidémique colle plutôt bien avec les modellizzazione dernières de l’Institut Pasteur, pubblica il 21 febbraio. “L’objectif était de considerer l’impact du sous-variant d’Omicron, BA.2, ainsi que celui d’un changement des comportements”, spiega Simon Cauchemez.

Selon les scénarios envisagés, BA.2 seul ne pouvait pas créer de rebond épidémique, car son avantage de transmission est trop faible par rapport à la couverture vaccinale et à l’immunité acquise parvaguel’évoroné paris.

Par contre, si les Français changeaient leurs comportements, le modèle prévoyait un plateau, voire un rebond de l’épidémie de Covid-19. “Nous avions fait l’hypothèse d’un relâchement début mars, mais le plateau actuel survient plus tôt que prévu. Si l’on fait coller le modèle à la réalité, cela suggère qu’un relâchement des comportements a eu lieu à partir du 22 février”, précise le chercheur.

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La bonne nouvelle dans tout cela, c’est que même avec une hausse importante de nos contact à risque et donc de la transmission du virus (+50%), le modèle prévoit une sixième vague sans commune mesure avec la précédente pemeute, com le voir sur le graphique ci-dessous, qui prend en compte un changement des comportements au 22 février.

Istituto Pasteur

L’evoluzione del numero di casi del modello dell’Istituto Pasteur selon diversi scenari di aumento dei contatti (e non la trasmissione del virus).

La durée de l’immunité, grande inconnue

La ragione? Encore une fois, la vaccination et la cinquième vague font qu’il n’y a plus suffisamment de personnes suscettibili d’être contaminées par le coronavirus pour que l’épidémie reparte au galop.

Évidemment, les modèles ne sont pas parfaits. Ils peuvent se tromper si les hypothèses faites pour immaginar gli scenari futuri ne sont pas les bonnes. Et si Simon Cauchemez se veut optimiste pour les semaines à venir, il ya pour lui une hypothèse, plutôt optimiste, qui reste incertaine: la durée de l’immunité conférée par Omicron.

“Nous avons considéré que l’immunité acquise après une infezione ne baissait pas jusqu’au 1er avril quand nos simulazioni s’arrêtent. Mais c’est une hypothèse assez forte qui pourrait faire que nos projections soient trop optimistes”, met-il en garde. “C’est pour cela que nous arrêtons nos projections au 1er avril, en disant que cette hypothèse est accettabile pour le très court terme mais pas au delà”.

L’Institut Pasteur travaille déjà à perfectner son modèle qui prendra en compte la durée de l’immunité. “D’ici quelques semaines, nous devrions être capaci di realizzare scenari per un orizzonte più lointain, jusqu’à l’hiver prochain”.

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En attendant, il n’y a plus qu’à espérer que le modèle actuel ait vu juste. Et à se rappeler que même en cas de vague relativement importante, la virulence d’Omicron couplée à notre niveau d’immunité devrait réduire la proporzione di forme tombe par rapport aux premières vagues de la pandémie.

À voir également sur L’HuffPost: Pourquoi on continue à nettoyer les surface contre le Covid (alors que ça ne sert à rien)

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