Le vidéaste américain Bill Viola est décédé à 73 ans : Actualités

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Le vidéaste américain Bill Viola est décédé à 73 ans : Actualités

Le vidéaste américain Bill Viola est décédé à l’âge de 73 ans des suites de la maladie d’Alzheimer, a annoncé samedi le studio de Bill Viola dans un communiqué.

Le texte précise que « Bill Viola, l’un des artistes contemporains les plus importants au monde, est décédé paisiblement à son domicile » vendredi à Long Beach, en Californie.

Il laisse derrière lui son épouse et collaboratrice de longue date Kira Beroff, directrice de studio, ainsi que ses deux fils, Blake et Andre.

Considéré comme un pionnier de son art, il a reçu un diagnostic de maladie neurodégénérative en 2012, selon le Los Angeles Times.

Bill Viola est né à New York en 1951 et a étudié la peinture et la musique électronique à l’Université de Syracuse (État de New York). Il lit les soufis et se passionne rapidement pour l’art vidéo naissant.

L’artiste s’inspire alors des peintres de la Renaissance, comme Goya, ou Jérôme Bosch, mais aussi du Livre des Morts de l’Egypte ancienne.

Kira Perov disait à propos de son compagnon en 2017, en marge d’une exposition à Florence, qu’il était « profondément ému par les émotions intenses ressenties dans ces belles peintures » de la Renaissance. « Il s’agissait de chagrin et de deuil, et c’est ce qui a vraiment façonné son travail », a-t-elle ajouté.

Bill Viola cherche à « sculpter le temps » en vidéo, notamment grâce à l’utilisation du ralenti, et évite autant que possible le recours aux effets spéciaux.

Il organise sa première rétrospective en France avec une exposition au Grand Palais à Paris en 2014, retraçant les quarante ans de carrière de l’un des plus célèbres acteurs de l’art vidéo.

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Dans un message sur X (anciennement Twitter), l’Opéra de Paris a fait l’éloge du vidéaste.

A propos du spectacle présenté par Bill Viola et le metteur en scène Peter Sellars, la Fondation a déclaré : « Le spectacle hypnotique, inquiétant et radical Tristan et Isolde a marqué l’histoire de l’Opéra de Paris et ne cessera jamais de nous étonner. » La première fois, c’était en 2005 à Paris, qu’elle a décrit comme une « œuvre d’art globale ».

Publié le 13 juillet à 22h59, AFP

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