Trois jours après avoir annoncé le retrait du trompettiste Ibrahim Maalouf du jury du Festival de Deauville, Nos confrères du Point Elle révèle que l’actrice Maïwenn aurait également été expulsée de l’organisation. L’information est confirmée par Le Parisien.
Maiwine aurait été sollicité début juin par l’ancien directeur du festival, Bruno Bardi, pour présider le jury. Un choix remis en question depuis l’éviction de Bruno Bardi Après avoir obtenu Mediapart Concernant les actes de harcèlement et d’agressions sexuels.
Le festival conteste la version de Maïwenn
Sa remplaçante, Audie Haysbert, serait revenue sur cette décision, son choix s’étant porté sur l’acteur Benoît Magimel. Cependant, le réalisateur de Polisse a commencé à constituer le jury et a contacté l’actrice Annamaria Vartolomei, selon Le Point. Elle aurait appris son éviction le 18 juin, par l’intermédiaire de son agent et quelques jours après la nomination d’Audie Hesbert.
Une version contredite par l’organisation du Festival du cinéma américain, qui affirme : “Maillon a été invité par Bruno Bardi, à la hâte, de manière informelle, et sans consulter les équipes.” “Maywen n’a donc pas été expulsée par Odd Hesbert”, ajoute le festival.
Maiwenn a été critiquée pour son soutien en 2020 au réalisateur controversé Roman Polanski, accusé de viol sur mineure. “Toute cette bande de féministes n’a réussi qu’à nuire à la victime de Polanski qui, depuis quarante ans, ne demande qu’une chose : qu’on la laisse tranquille !”, a-t-elle déclaré dans Paris Match. »
Ibrahim Maalouf a également été exclu
Plus tôt dans la semaine, le trompettiste et compositeur franco-libanais Ibrahim Maalouf a été expulsé du festival. Il devait faire partie du jury de la 50e édition, qui aura lieu le 6 septembre. Audi a annoncé Hespert en La Tribune dimanche Que le musicien franco-libanais de 44 ans a été licencié en raison d’un « malaise dans l’équipe » lié à la vague #MeToo. À l’étude est une affaire d’agression sexuelle sur mineure qui a débuté en 2017 et s’est terminée en 2020 en appel avec la libération du musicien.
Dans le journal Le Parisien, Ibrahim Maalouf a dénoncé « l’injustice » et « l’insulte ». Il a ajouté : “Si j’accepte cela, je serai humilié à vie”. Il a annoncé : « Une action civile a été déposée contre le festival et son directeur pour une erreur qui les tient pour responsables ». »