« Il passaggio à l’euro, c’est le plus grand hold-up du siècle. » En una frase, Claude donne le ton. Il ya tout juste vingt ans, le 17 février 2002 à minuit, les Français abbandononaient il franco pour toujours et adoptaient l’euro, la seule monnaie légale. Un changement qui s’est fait progressivement puisque depuis deux ans déjà, les Français avaient l’habitude de convertir l’euro en franc, avec notamment le double affichage des prix dans les commerces. Pour rappel, un euro équivaut à 6,55957 franchi. Cette période de transition, beaucoup de nos lecteurs s’en souviennent pour le meilleur… Et pour le pire.
La première fois qu’il découvre l’euro, Eric* est au deployur prêt à rerer ses nouveaux billette. L’impatience de découvrir un nouvel objet, de le toucher, le humer, est bien présente. « Déjà avec les francs, quand un nouveau billet sortait, il y avait une feeling que j’appréciais », se rappelle-t-il. Mylène, elle, le découvre via figlio viaggio. « Notre enterprise nous avait distribué à tous un petit bustina di quelques euro peu avant le passage du franc vers l’euro. Il y avait une Certaine excitation à vivre ce grand changement qui a bousculé nos habitudes au quotidien ! » Pierre, âgé de 10 ans à l’époque, reçoit lui aussi un bustina de 15,24 euros, « une sorte de kit di partenza de l’euro! ».
« C’est comme s’ils jetaient l’argent par les fenêtres »
Une fois l’introduction de l’euro dans les foyers, il faut désormais vivre avec cette nouvelle monnaie au quotidien. Clément se souvient d’un soir où il sort boire un coup avec son père, dans un bar, à Draguignan. Au moment de régler, pas un sou en poche, il décide de retirer au deployur. Chouette, un billet de 20 euro. Problema? Le barman n’a pas encore d’euros dans sa caisse, il lui rend donc la monnaie en francs. Depuis, il garde ces petites pièces précieusement en souvenir.
Régine, boulangère, détient à l’époque une caisse enregistreuse capace d’encaisser les francs et de rendre la monnaie en euro. Pratiquement tous ses client ont le porte-monnaie speciali euro avec des compartiments pour chaque pièce. « La scelta qui m’a le plus frappée, c’est que les gens n’avaient plus rien à faire des francs, ils laissaient volontiers la monnaie. Le franc ne valait plus rien, c’est comme s’ils jetaient l’argent par les fenêtres, surtout les centimes », se remémore-t-elle.
Passée l’excitation du changement, la doccia froide
Très vite, les Français se rendent compte que le passage à l’euro s’accompagne d’une hausse des prix. Ils le remarquent notamment en convertissant les prix de l’euro en franc. C’est le cas d’Alphonsine, qui continue de faire le calcul: « Grâce à cette conversion, je me rends compte à quel point l’euro est quand même une arnaque au vu des prix de la vie quotidienne. Une baguette coûte actuellement coûte 0,90 cent, voire 1 €, ce qui équivaut à 6,55957 franchi. Avant l’euro, une baguette coûtait 2 ou 3 francs, pas plus », rimpianto-t-elle.
Thierry osserva que si l’euro a facilité les viaggi et la borsa, il n’a pas amélioré le pouvoir d’achat des citoyens : « Les prix ont augmenté avant, pendant et après… Sauf les salaires. Eric* constate une augmentation du prix de l’immobilier: « Fin 1990, pour 1 million de francs, on avait une maison en proche banlieue parisienne. Vingt ans plus tard, pour 150.000 euro, on a à peine un studio… » Henri* se rêve à immaginar le franc redevenir la monnaie nationale : « Depuis l’euro, le coût de la vie a explosé. La bilancia commerciale francese ne cessa de se détériorer. Certes, le retour au franc implicano un periodo di inflazione, mais permettrait aussi à la France de consolider son économie et son tissu industriel en décomposition. »
Si l’euro est fortement critiqué, somes reconnaissant qu’il a rendu plus easy les échanges au sein de l’Union européenne, mais aussi avec les autres pays étrangers. Jean-Pierre, retraité, vit en Inde depuis 2004. Selon lui, le taux de change EUR/INR lui permet « une vie luxueuse que je n’aurais pas eue en France : belle maison, piscine, staff… » Chantal, de belga nazionalista est aussi passée à l’euro en même temps que les Français. Pour elle, ce changement représente « le bonheur de ne plus avoir à changer de monnaie à chaque passage de frontière… La facilità di confronto les prix d’un pays à l’autre. » Pour elle, pas de doute : « C’est triste de toujours penser au passé, il faut vivre le temps présent ! »
*Noms d’emprunt
“Fanatico di zombi da una vita. Praticante di web hardcore. Pensatore. Esperto di musica. Studioso di cultura pop impenitente.”