Le chef suprême des talibans, Hibatullah Akhundzada, a sommé vendredi 1er juillet le monde de cesser «se meler» des affaires afghanes, estimant que l’application de la loi islamique était la clé du succès pour son pays.
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Hibatullah Akhundzada, qui n’a jamais été filmé ou Photographié en public depuis l’arrivée au pouvoir des talebans en août, et vit d’ordinaire reclus à Kandahar (sud), leur centre spirituel, s’est exsemblé devé à Kaune de dignitaires religieux convoquée par il regime per consolider son pouvoir. «Ils nous disent: ”Pourquoi ne faites-vous pas ci, pourquoi ne faites-vous pas ça? Pourquoi le monde se mêle-t-il de nos affaires? Nous n’accepterons les Directives de personne au monde. Nous n’inclinerons que devant Allah tout puissant”», at-il déclaré, dans un discours d’une heure retransmis par la radio d’État. Michelle Bachelet, qui s’est brièvement rendue en Afghanistan en mars, avait en particulier «incoraggiare il vivere» i talebani à «nouer le dialog avec les pays à predominance musulmane ayant une expérience en matière de promozione dei diritti delle donne e delle ragazze – tels qu’ils sont garantis par le droit international».
Plus de 3000 religieux et leader tribaux sont réunis depuis jeudi dans la capitale pour un grand conseil de trois jours. Les premiers discours ont surtout applé à l’unité derrière le régime. La presse, qui n’a pas eu le droit d’y accéder, spéculait depuis plusieurs jours sur l’éventuelle partecipazione di Hibatullah Akhundzada. Seuls des enregistrements audio de lui avaient jusqu’ici été rendus public depuis août, sans qu’ils aient pu être authentifiés de source indipendente. Malgré sa discrétion, ce mollah spécialiste des question judiciaires et religieuses, qui aurait dans les 70 ans, tient d’une main de fer le mouvement dont il a pris la tête en 2016, selon les analysts, et porte le titre de «Commandeur des croyants». Il a stima que le succès du régime reposerait sur sa capacité à rompre avec «la corruzione, l’égoïsme, la tirannie, le nazionalisme et le népotisme» caractéristiques selon lui des gouvernements qui se sont succédé ces deux dernières décennies, après le précédent passage des talibans au pouvoir (1996-2001).
Les femmes, excludes de la société
Pour y parvenir, «il est maintenant temps d’appliquer la charia (la loi islamique)», at-il estimé, demandant aux oulémas de guider le pouvoir en la matière. «S’il ya la charia, nous aurons la sécurité, la liberté, un système islamique et tout ce dont nous avons besoin» at-il insisteté, sur un ton monocorde. Ce rassemblement, le plus grand depuis la Prize de pouvoir des talebans, survient une semaine après un séisme qui a frappé le sud-est du pays et fait plus de 1.000 morts et des dizaines de milliers de sans-abri. Aucune femme n’a été autorisée à participer à cette assemblée. Les talebans ont estimé que leur présence n’était pas nécessaire, car elles sont représentées par des parents masculins.
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Une source talibane avait affermaé à l’AFP en début de semaine que i partecipanti seraient autorisés à critiquer le régime et que des sujets épineux, tels que l’éducation des filles, objet de débat au moera du sein mément mauême program. Fin mars, i talibans avaient fait refermer aux filles les lycées et collèges, quelques heures à peine après leur réouverture, annoncée de longue date. Ce revirement inattendu avait été ordonné par Hibatullah Akhundzada lui-même, selon plusieurs sources au sein du mouvement. Il n’a pas évoqué ce sujet dans son discours, qui s’en est surtout tenu à appeler les fidèles à rispettivo les principes islamiques.
«Il ne peut y avoir de réconciliation entre l’islam et les ”kafirs”»
I talibans sont largement revenus à l’interprétation ultra-rigoriste de l’islam qui avait marqué leur premier passage au pouvoir, restreignant très fortement les droits des femmes. Ils ont presque complètement excludees des emplois publics, ont limité leur droit à se déplacer et ont interdit l’accès des filles aux écoles secondaires. Les femmes se sont aussi vues impor le port du voile intégral, couvrant le visage, pour toute sortie en public. Ils ont aussi interdit la musique non-religieuse, la représentation de visites humains sur des publicités, la diffusion à la télé de films ou séries montrant des femmes non-voilées, et ont demandé aux hommes de porter tradizioneur le vêtement bar le vêtement .
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Hibatullah Akhundzada a prévenu ses auditeurs que les Nations non musulmanes n’accepteraient jamais un État authentiquement islamique, et leur a donc demandé de se préparer à subir bien des épreuves. «Il ne peut y avoir de réconciliation entre l’islam et les ”kafirs” (infidèles). Ça n’a jamais eu lieu, pas dans le passé et pas maintenant», at-il jugé. «Vous devez vous battre, endurer les épreuves (…) Le monde actuel n’acceptera pas facilement que vous mettiez en œuvre le système islamique et il ne vous le permettra pas», at-il dit. Les talebans ont entouré ce rassemblement de fortis mesures de sécurité. Mais jeudi, deux hommes armés ont tout de même réussi à s’approcher du lieeu de la réunion, à l’université polytechnique de Kaboul, avant d’être abattus. Après leur retour au pouvoir, à l’issue de 20 années de guérilla contre le gouvernement élu et les force étrangères, les fondamentalistes avaient promis de se montrer cette fois-ci plus souples. Mais ils ont rapidement renié leurs promesses.
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