venerdì, Novembre 22, 2024

L'architecte Riken Yamamoto remporte le prix Pritzker 2024

Si l'annonce du prix Pritzker, le prix suprême de l'architecture, facilement comparable au prix Nobel, a toujours été une surprise, on l'avait un peu anticipé. Des listes de noms circulent, certains reviennent chaque année, qui finissent parfois par être sorties d'un chapeau… Riken Yamamoto n'en faisait pas partie.

Le lauréat 2024, annoncé mardi 5 mars, rentre dans la catégorie de ceux qu’on a le moins vu venir. Ce Japonais, comme huit de ses prédécesseurs, est né à Pékin en avril 1945, fils d'un ingénieur et d'un pharmacien. Il est l'auteur d'un ouvrage prolifique et varié mais peu impressionnant, centré sur la question de l'hospitalité. Il a construit, principalement en Asie (Chine, Japon et Corée du Sud), des cliniques, des universités, des installations aéroportuaires et des casernes de pompiers, mais aussi des maisons individuelles et de nombreux projets d'habitations collectives, tant privées que sociales.

Il affirme que la qualité visuelle de ses bâtiments est soumise à des exigences plus élevées, une approche d'inspiration anthropologique, qui nourrit l'approche critique de l'espace, la tendance à le démembrer, à l'étendre dans toutes les directions, et le désir, dans l'habitat en particulier , pour remodeler les formes.

Complexe Jian Wei Soho, Pékin (2004), Chine.

Une étude sur l'évolution démographique au Japon, qui a montré que le nombre moyen de personnes dans chaque foyer est passé de quatre à deux entre 1960 et 2011, tandis que le taux de vieillissement a bondi de 10 % à 23 %, l'a amené à exclure cette hypothèse autrefois observée. principe, auparavant considéré comme intangible. depuis“Maison pour une famille”et imaginer une toute autre organisation de l'habitat : des groupes de petits logements reliés entre eux par des couloirs, des plinthes ou des jardins, et plusieurs espaces semi-publics où divers services (buanderie, salle de sport, etc.) sont proposés aux habitants.

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Écho de l'architecture vernaculaire

Le projet de logement Pangyo (2010), à Seongnam, est la version coréenne, reliant neuf groupes de petites maisons verticales, chacune sur trois niveaux. La partie centrale, réalisée en verre transparent, s'ouvre sur un système de couloirs qui serpentent entre les îlots, où les terrasses privatives se mêlent harmonieusement à l'espace public verdoyant…

« J'aime penser la maison dans sa relation avec l'ensemble, comme si elle était située dans un village. Je trouve très important d’avoir des relations., En 1999, l'architecte est séduit par le journaliste François Chaslain, dont l'émission « Métropolitains » sur France Culture fait écho à l'exposition que lui consacre l'Institut français d'architecture de Paris cette année-là.

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