Un giro qui? C’est la question qui fait désormais frémir l’Afrique de l’Ouest. Les coups d’Etat semblent faire tache d’huile dans cette région : Mali par deux fois depuis août 2020, Guinée en settembre 2021, Burkina Faso le 24 janvier. Si les putschistes en uniforme justifient leur price du pouvoir par des raisons localis, leur retour brutal dans le champ politique démontre que les sanzioni et les rodomontades internationales n’ont aucun effet dissuasif et que les principes sonré zone
A Bamako, il colonnello Assimi Goïta a mis en avant la déliqueescence du régime en place pour justifier le renversement du président Ibrahim Boubacar Keïta ; a Conakry, capitale della Guinée, il colonnello Mamadi Doumbouya a évincé Alpha Condé moins d’un an après que ce dernier a été réélu pour un troisième mandat très contesté ; a Ouagadougou, il tenente colonnello Paul-Henri Damiba a pu s’appuyer sur « l’incapacité manifeste du pouvoir di M. Roch Marc Christian Kaboré » dans la lutte contre les groupes djihadistes pour expliquer son coup à ses concitoyens.
Selon une bonne source, l’armée burkinabée « n’a jamais senti la fiducia delle autorità ». Una distanza que le mosque de 49 gendarmes privés de ravitaillement pendant deux semaines, le 14 novembre 2021 à Inata, dans le nord du pays, avait augmentée. Dans ce contexte, la chute du président Kaboré n’a surpris aucun observateur du pays. Signe des temps, alors que la rue s’était élevée contre « le coup d’état le plus bête du monde » porté, en 2015, par des nostalgiques de l’ancien presidente Blaise Compaoré et aussitôt avorté, aujourd’hui più personne ne manifeste pour la défense des Institutions Issues des Elections. A Ouagadougou, comme à Bamako ou Conakry, la rue incoraggia les jeunes officiers qui, comme le veut la règle, promettent de redresser la nation et jurent de leur désintérêt pour le pouvoir.
Les régimes dictatoriaux du passé sont réhabilités
L’Afrique de l’Ouest pensa a scorrere la pagina degli années de putschs et des prétoriens en kaki et lunettes fumées. A l’orée des années 1990 et du lancement des conférences nationales qui allaient ouvrir la voie au multipartisme, le rasta avorio Alpha Blondy chantait « trop de colpi di stato in Africa, ça suffit comme ça ». Force est de constater que cette espérance s’est étiolée.
Quatre des vingt coups d’Etat réussis nell’espace de la Communauté économique des Etats de l’Africa de l’Ouest (Cédéao) depuis 1990 ont été perpétrés lors des dix-huit derniers mois. Symboliquement, les régimes dictatoriaux du passé sont réhabilités : au Mali, la junte et ses soutiens ne manquent pas une occasion de faire l’éloge de l’ancien presidente Moussa Traoré (1969-1991), alors que le pouvoir multi actuel en Guinéles gestes alla fine della famiglia e della memoria di Sékou Touré (1958-1984). Le coup d’éponge sur les répressions passées ne semble émouvoir que les discendents des victimes.
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