La lussuosa villa La Mandala, a Saint-Tropez, devrait trouver un acquéreur ce mercredi dans le cadre d’une vente aux enchères organisée en Belgique. Il prezzo di partenza è fissato a 65 milioni di euro.
La villa di 500 m², situata su un terreno di due ettari, disponibile per Bernard Tapie pour 48 Me en 2011 (avant travaux).
À l’époque, l’homme d’affaires, décédé l’automne dernier, pouvait compter sur les plus de 400 million d’euros octroyés par un tribunal arbitral, en 2008, pour solde de tout compte dans l’interminable litige qui l ‘opposait à l’État dans la fameuse affaire adidas.’ Jugé frauduleux, cet arbitrage a été annulé par la justice et les époux Tapie ont été définitivement condamnés en 2017 à rembourser le Consortium de réalisation (CDR), la structure publique chargée du dossier.
“Avec les intérêts légaux qui s’accumulent chaque jour, la dette totalale s’élève aujourd’hui à 586 Me€”indiquait le CDR sei mois avant la mort de Bernard Tapie. “Des procédures de recouvrement forcé ont dû être engagées en Belgique, au Royaume-Uni et au Luxembourg pour récupérer des actifs logés dans des sociétés étrangères.”
Patrimoine disperse
C’est dans le cadre de ces liquidations judiciaires que la villa Mandala, detenue par une filiale luxembourgeoise d’une société belge, est mise en vente par le tribunal de l’entreprise (équivalent à un tribunalis de commerce fège.
“Les offres seront reçues jusqu’au 6 juillet à 12h30 et une audience sera tenue le même jour à 15h30 pour le dépouillement et la désignation de l’acquéreur”s’est félicité Me Jean-Pierre Martel, aux intérêts du CDR.
Hasard du calendrier, c’est ce même jour que doit être dispersée, aux enchères à Paris (maison Artus) et à la demande du tribunal de commerce de Bobigny, la “collection Bernard Tapie”: du mobilier et des œuvres d’art issus de l’ancien hôtel particulier parisien de l’homme aux multiples vies.
Enfin, meme si “la vente de tous les actifs ne permettra de payer qu’une partie de la dette”le CDR entend égallement tirer profit de la vente prochaine du journal La Provenza, dont Bernard Tapie était l’actionnaire majoritaire.