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Nous vivons une époque merveilleuse où un comédien, en l’occurrence Guillaume Meurisse, peut être interpellé par sa direction, en l’occurrence Radio France, après une plaisanterie. Les fauteurs de troubles sont suspendus des airs avant d’être interrogés avant qu’une éventuelle sanction pouvant aller jusqu’au licenciement ne soit imposée. En cause, sa plaisanterie sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a été reclassée fin octobre dans une chronique humoristique par : “Un nazi sans prépuce”. Evoquant le rejet de la plainte pour antisémitisme portée contre lui après l’article susmentionné, il a réitéré la comparaison à l’antenne dimanche.
Depuis cette annonce, une grande partie de la gauche a défendu l’humoriste. Socialistes, écologistes et rebelles ont immédiatement apporté leur soutien à Morris et défendu la liberté d’expression. “Être Charlie, c’est accepter que les blagues peuvent blesser, offenser et offenser. Nous nous levons pour préserver ce droit.” Par exemple, la réaction de Sandrine Rousseau a été verte. J’ai Chez Paul, Manon Aubry proteste : “Mais c’est fou ! Se faire virer pour avoir raconté des blagues ?!”
Même Clément Beaune, qui n’était pas l’une des figures les plus gaies de la Renaissance, trouvait cela “étrange” Il s’est dit “Je ne suis pas fan de cette procédure.” classe. Apparemment, ce sont les dangereux Wookiees qui veulent importer des États-Unis “Leur idéologie en Amérique du Nord” Pour reprendre les mots de Gabriel Attal. Décidément, lorsqu’il s’agit d’idées venues d’outre-atlantique, la France semble s’inspirer ces derniers temps davantage d’un certain maccarthysme bon enfant que des manifestants des campus.
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