Un degré élevé, voire très élevé. Sting a ébloui la nuit carhasienne par son génie musical le vendredi 12 juillet. “Très heureux d’être ici, Carhaix, pour la deuxième fois. Il y a peut-être dix ans, je ne sais pas”, dit l’artiste en français. “C’était il y a douze ans, et le roi d’Angleterre n’a pas beaucoup vieilli depuis. » « Il a encore 72 ans ! », a-t-on entendu dans la foule, le chanteur était impressionnant. Avec seulement quelques cordes à la basse, il affiche sa classe royale avec les premiers “Voices Inside My Head” et “Message in a Bottle”, faisant parler ses cordes vocales.
Le septuagénaire, ancien leader de The Police, n’était pas seul sur scène. Comment ne pas applaudir ses formidables musiciens ? Le trio a donné une performance fantastique, un délice musical absolument génial. Ludovic (47 ans) confirme. “C’était une heure et demie incroyable. Tout était là, avec une énergie folle, et réutilisé en libérant une de ses forces !” Les années 40 et 50 étaient revenues à l’adolescence et le plus jeune monstre était forcément reconnaissable à ses tubes. Le genre d’artiste dont on dit : « Ah oui, il a fait ça aussi ! » “.
“Englishmen in New York”, “Walking on the Moon”, “I Can’t Afford to Lose You”… tout y était. Le physique n’a pas changé, la voix n’a pas changé. Sting chante des chansons, des succès non-stop et un flux constant de talents. La scénographie est simple mais la musique se suffit à elle-même. La présentation est superbe, presque trop soignée s’il fallait trouver une critique. L’inconvénient était peut-être que Kirambole avait du mal à s’exciter et préférait méditer. Les grands classiques britanniques ont parfois réussi à les enchanter. Une seule conclusion à la fin de sa présentation, qui affectera sans aucun doute Karaix : « Il peut revenir quand il veut !
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