“Papa, on t’aime”, “Papa le Président”, “La télé c’est juste de la télé”, “On veut des chèques pour l’essence”… A 16h15, vendredi, devant le siège de France Télévision à Paris ( 15ème). La production « Touche pas à mon poste » distribue des banderoles à une quarantaine de fans de Cyril Hanouna, qui ont répondu à l’appel de We Clap, une agence spécialisée dans les invitations à des programmes télévisés.
L’événement était organisé par des danseurs et intervenants brésiliens pour “célébrer” le record d’audience historique établi jeudi soir (plus de 3 millions de téléspectateurs réunis sur Deux à 23 heures passées) dans un numéro du magazine “Complément d’investigation”. dédié aux personnes en difficulté. Hôte C8 et ses voies soufrées. Le petit rassemblement de “venzos” devait faire l’objet d’une série, censée être diffusée le soir même sur C8, “en présence de Cyril Hanouna”, promettait l’annonce. Une manière de se moquer du travail d’enquête de France Télévisions sur leur professeur.
“Il y a 40 personnes, dont 20 vieillards.”
Les festivités, qui s’annonçaient “inoubliables”, selon les organisateurs, ont été déjouées par la présence… du rappeur Bubba, ancien ami et nouveau trublion de Cyril Hanouneh, arrivé discrètement peu avant 16 heures avec deux de ses gardes du corps. . “C’est ridicule, il y a 40 personnes dont 20 vieux. Ça ressemble à une soupe populaire. J’espère qu’il viendra. Il est en retard. S’il décolle, il est génial”, raconte le rappeur, vêtu d’un épais masque bleu marine et d’une Gucci blanche. veste.
Qu’a-t-il pensé du fameux « complément d’enquête » auquel il a participé en interviewant le présentateur Tristan Wallex ? “Ce n’est pas mal”, constata Bubba. « Il manquait un peu d’enthousiasme, mais beaucoup de gens avaient peur de s’exprimer car Hanouneh est presque un membre de la mafia. “Ça fait peur aux gens mais la vérité éclatera”, a plaisanté celui qui vit à Miami et arrivé à Paris mercredi soir. Sa présence, qu’il a lui-même annoncée sur son compte Twitter, sème la panique dans la petite équipe de production, qui attend à tout moment le président. Au bout de la place, trois policiers surveillent le groupe.
“C’est un lieu public et ils n’ont pas le droit de me mettre dehors. Je ne suis pas armé. Je ne suis pas là pour aller en prison. Je ne tire pas sur les ambulances. Je ne veux pas me disputer avec Cyril Hanouneh. “Quand on a un adversaire, quand on est en guerre, j’aime le détruire.” Mais je me serais bien passé de ça. C’est bien de remettre les gens à leur place. De savoir qui est qui. J’ai 46 ans, j’ai eu un “C’est un faux voyou, un faux connard, un faux mâle alpha”, nous dit le rappeur, le regard provocateur.
Les passants et les fans de Hanouna reconnaissent bientôt Buba, qui commence à prendre des selfies et à diffuser en direct sur les réseaux sociaux. La production commence avec le tournage. Les danseurs brésiliens se mettent à danser et Bubba intercepte le mégaphone. “Cette manifestation, c’est en fait quelque chose”, a-t-il plaisanté avant de crier : “Papa ! Papa ! Papa, où es-tu ?” Des employés aux fenêtres. “La dernière fois qu’il y a eu une grande agitation sur cette place, c’était lors d’un test d’alarme incendie. », a plaisanté par SMS l’un des visages du service public.
“Il déteste se faire prendre et est frustré.”
A 16h20, tout le monde comprend qu’Hanouna ne viendra pas. Bubba tourne les talons et décide de s’enfuir. “Ça confirme ce que je pensais. C’est juste un canular, rien que le vent ! C’est le parrain de rien du tout ! Il déteste être exposé comme hier et il est déçu. Juste de la propagande, tu vois ! Il ne respecte même pas ses fans parce qu’ils n’est pas venu.
La haine entre Buba et Hanouna ne cesse de grandir de petites phrases en phrases. Aujourd’hui, Bubba a décidé d’augmenter encore le volume. “Je suis venu voir ce qu’il avait dans le ventre. Et aussi parce que la dernière fois, il m’a proféré des menaces voilées. Il m’a dit que lorsque j’étais dans la même ville où il vivait, je venais de parler de lui sur Twitter. Alors je est venu pour son rendez-vous qui n’est jamais venu. “Je suis venu confronter Baba. …qui n’est pas là”, dit sarcastiquement Bubba. Une dernière provocation avant de disparaître derrière le tramway, fier de sa provocation réussie.