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Quarante-six ans après sa mort, Joséphine Baker est entrée mardi au Panthéon pour rejoindre les grandes figures françaises grâce à sa riche vie d’artiste de music-hall, résistante et militante antiraciste.
Dame, artiste de théâtre noire d’origine étrangère, Joséphine Baker est devenue mardi 30 novembre la sixième femme à entrer au Panthéon, après Simon Fell en 2018, lors d’une cérémonie célébrant son statut d’icône du jazz dans les années 1920 et son engagement. à cela. La France libre et dans la lutte contre le racisme, en tant que « femme qui défend le genre humain » selon les mots d’Emmanuel Macron.
“J’ai fait les bons choix à chaque tournant de l’histoire, distinguant toujours entre lumière et ténèbres”, a déclaré le chef de l’Etat lors d’une allocution d’une trentaine de minutes, dans laquelle il a vu “l’incarnation de ‘l’esprit français'”.
Un monument représentant l’ancienne star du Music-Hall a été déplacé dans la crypte du monument parisien, sa famille ne souhaitant pas déplacer son corps, qui se trouve à Monaco.
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Six membres de l’Air Force, rejoints par Joséphine Baker en 1944, ont porté son cercueil vide, drapé de couleurs tricolores, sur un long tapis rouge étalé sur la rue Souflot, sur des airs de jazz et de musique. Les plus belles chansons de jazz. Traducteur de “J’ai deux amours” entrecoupé d’une “chanson de fête” chantée par la chorale de l’armée française.
« In Noumène Lucis », une œuvre chorale du compositeur Pascal Dussabin, accompagnée de l’entrée commémorative du Cimetière Républicain où Emmanuel Macron a rendu hommage aux multiples combats de l’artiste.
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« Sa raison était l’universalité, l’unité du genre humain, l’égalité de tous devant l’identité de chaque individu, l’hospitalité de toutes les différences unies par la même volonté, la même dignité, et la liberté de convocation », a déclaré Emmanuel Macron.
“que personne aujourd’hui ne ment ou ne détourne son combat mondial, n’était pas un combat pour s’affirmer comme noir avant de se définir comme américain ou français, ni un combat pour affirmer que la cause noire ne pouvait pas être réduite, non, mais plutôt à être un citoyen libre, tout à fait digne de détermination », a ajouté le président.
avec l’AFP
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