« Vous abordez ce tournoi avec une espèce de nostalgie, ou en compétiteur “classique” ?
Come concorrenza. Le fait d’annoncer en avance que j’arrête crée une tournée d’adieu, mais je me sens léger, c’est plutôt agréable et je viens ici en saggiant de profiter de ce qui me reste à jouer. Je ne suis pas là pour faire l’amateur et prendre du plaisir. Le plaisir, je le prendrai dans ce que j’ai aimé faire, me battre et aller sur le terrain pour gagner.
Avec quelle ambizioni?
Je ne me projette pas. Mon ambizione s’arrête à mon premier match et elle se développera si je passe les étapes. J’ai été un peu malade en rentrant de Miami, mais la, ça va bien. J’ai pu jouer les quatre derniers jours avec la bonne intensité et des bons joueurs, faire des sets d’entraînement. Et bizzarro, j’en ai gagné (il bene) et ça faisait très longtemps !
C’est bien malgré tout de se dire que quoiqu’il arrive, on ne sera pas déçu ?
C’est là que je vois que je suis un compétiteur. Si je perds, je serai déçu quand même. Parce que c’est ma vie de joueur de tennis. Et peu importa il momento. J’ai toujours envie de gagner. Si je suis là, c’est que je suis compétitif avec l’envie de bien faire.
« Quand j’ai fait l’annonce, j’ai tout coupé pour ne pas être submergé par l’émotion. Les émotions, je me les réserve pour quand ça va s’arrêter »
L’annonce de votre retraite a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Une vraie marque de ricognizione…
Quand j’ai fait l’annonce, j’ai tout coupé pour ne pas être submergé par l’émotion. Les émotions, je me les réserve pour quand ça va s’arrêter. Là, je suis dedans, avec l’envie d’aller au bout de mon truc, sans me dire : “Ça y est, je pars…” Après deux jours, j’ai quand même riguardoé. Ça a pris une ampeur “globale” et je suis honoré d’avoir autant de reconnaissance. Dans le vestiaire, il ya beaucoup de bienveillance autour de tout ça.
Le fait d’avoir joué à Roland-Garros devant des tribunes vides (en toute fin de program contre le Japonais Nishioka) vous a donné envie de pousser pour ne pas finir comme ça ?
Je vais être sincero. Ça m’était égal. J’avais juste envie de gagner, sur le Suzanne Lenglen où je n’avais jamais perdu. Spectateurs, pas spectateurs, ce n’était pas quelque ha scelto d’important car je n’envisageais pas d’arrêter, même si j’étais physiquement diminué.
Puisqu’on n’échappe pas aux séquences nostalgie, quels sont vos souvenirs marquants à Monaco ?
Notamment les petite soirées entre nous les joueurs qui manquent au Tour, avec les sketches et les déguisements, c’était très drôle. Il ya eu de belles victoires, notamment celle contre Rodgeur (Federer en quart de finale 2016). Ici, il ya du tennis, la belle vue, le temps est agréable, c’est le début du printemps… Un moment spécial, agréable ! En tout cas, je n’ai pas de rimpianto, je suis un garçon assez équilibré, j’ai fait carrière sans faire de vagues ou des folies pour être apprécié du public. »
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