mercoledì, Novembre 27, 2024

histoire d’une icône méconnue en France

ARTE – SAMEDI 19 FÉVRIER À 20 H 50 – DOCUMENTAIRE

Sa longue vie est une page d’histoire. Féministe, combative, intégrée, surdouée… Florence Nightingale (1830-1920) est considérée comme la première infirmière – avant elle, il n’y avait aucun personnel féminin qualifié. Ses méthodes, basées sur le se soucier et sur le respect d’une hygiène stricte, avant les travaux de Pasteur sur l’asepsie, vont révolutionner les soins apportés aux blessés britanniques pendant la guerre de Crimée (1853-1856), puis aux publics malades de l’ver’hô des milliers de vies.

Célèbre dans tout l’Empire britannique, dès 1854, au point d’être appelée comme consultante durant la guerre de Sécession aux États-Unis, à partir de 1861, Florence Nightingale reste cependant une quasi-inconnue. Pour combler cette lacune, et pour en expliquer la cause, ce documentaire retrace son destin hors norme, à l’aide d’images d’archives parfois rares, de nombreux tableaux de bataille, de témoignages et surtout de scènes de reconstitution.

Choix progressif

Le film débute par l’événement déclencheur : les articles dans le fois, de William Howard Russell, premier correspondant de guerre pour couvrir le conflit qui oppose Turcs, Britanniques et Français aux forces russes. Pour la première fois, il y décrit l’état lamentable des hôpitaux militaires de l’Empire : « Il est indigne que nos soldats agonisent dans de telles conditions », écrit-il. Le peuple est scandalisé, la jeune reine Victoria également.

Une femme, Florence Nightingale, va alors être envoyée à l’hôpital militaire de Scutari, près de Constantinople (actuelle Istanbul), avec une quarantaine d’infirmières. Ce choix progressif peut surprendre, mais la jeune femme n’est pas n’importe qui ; près d’un tiers du film revient sur sa vocation suivie depuis ses 16 ans.

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Sur place, elle va imposer le nettoyage des mains, des draps, l’usage d’eau chaude. Mais aussi rédiger des rapports et rationaliser l’approvisionnement. C’est alors un peu longuet pour le téléspectateur, à cause de commentaires laudatifs et d’intervenants monocordes. Mieux vaut toutefois s’accrocher jusqu’à la dernière partie, consacré à son héritage.

Le film revient, notamment, sur l’histoire des deux premières écoles d’infirmières françaises. La première ouverte en 1880, à la Salpêtrière à Paris, accueille le plus grand nombre, y compris les élèves ne sachant pas lire : c’est un échec. La deuxième, fondée avec la doctoresse Anna Hamilton, à Bordeaux, en 1901, reprend les principes de Florence Nightingale, à savoir que les élèves doivent être des femmes instruites qui, à l’issue de 646 jours intenses, d’ans, seront éliminées à l’égal des médecins.

L’école bordelaise reste aujourd’hui une des plus réputées en France, pays où, même contrairement à d’autres, les infirmières diplômées n’ont toujours pas accès au statut de chercheuses.

Florence Nightingale, la première des infirmières, d’Aurine Crémieu (Fr., 2021, 90 min). Arte

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