- Sur les 12 millions de personnes handicapées en France, neuf millions ont un handicap invisible, selon l’APF France Handicap. Fibromyalgie, maladie inflammatoire de l’intestin, spondylarthrite ankylosante, endométriose : autant de maladies chroniques que de handicaps car elles sont imperceptibles.
- Les personnes atteintes de maladies non visibles en particulier peuvent avoir de grandes difficultés à rester debout pendant de longues périodes.
- Mais parce qu’ils ne veulent pas être surveillés, avoir à se justifier ou même recevoir des commentaires désobligeants, ils peuvent avoir du mal à demander la priorité ou à obtenir une place dans les transports en commun.
J’ai également déjà été dans cette situation : après dix minutes passées à regarder l’écran de votre téléphone (jouer à Candy Crush, balayer les profils sur Tinder Ou regardez la dernière vidéo de Les cas de Lena), vous réalisez qu’une femme enceinte ou une personne en béquille est figée devant vous. Normalement (sauf si vous êtes handicapé ou quelqu’un avec qui on ne veut pas être ami), vous vous levez de votre siège, timide, pour lui donner le vôtre. Mais imaginez maintenant que cette personne a un handicap invisible.
Sur les 12 millions de Français en situation de handicap, neuf millions ont un handicap invisible, selon l’APF France Handicap. la fibromyalgie, Maladie inflammatoire de l’intestinspondylarthrite ankylosante, Endometrial De nombreuses maladies chroniques sont aussi invalidantes qu’imperceptibles. Ces patients en particulier peuvent avoir de grandes difficultés à rester debout pendant de longues périodes. Cela peut être un problème dans le métro ou le bus, mais aussi au supermarché ou au cinéma.
“Je suis relativement jeune et semble être en bonne santé.”
C’est le cas de François. Une victime d’un accident de la circulation il y a quelques années souffre de douleurs chroniques à la jambe. “Je suis relativement jeune, assez dynamique, et semble être en bonne santé, et à part un léger affaiblissement, il n’y a aucune autre preuve que j’éprouve des difficultés.”
Dans le métro, les efforts de l’équilibre pour réagir aux mouvements de la voiture l’épuisent. “Après deux arrêts, je transpire. Après dix, je ne peux plus me lever et m’asseoir, quitte à monter sur scène. Parce qu’il ne veut pas être scruté, ni devoir se justifier, ni même recevoir commentaires désobligeants, François a beaucoup de mal à Demander un siège ou une priorité Ressentant un mélange de honte et de peur du jugement.
Commentaires accusateurs et insultants
Une crainte légitime compte tenu de l’agressivité à laquelle nous sommes parfois confrontés. « Le handicap invisible est un vrai problème au quotidien, résume Mary, 41 ans. Il souffre de la maladie de Crohn Spondylarthrite ankylosante, qui est l’arthrite chronique, ils en font ponctuellement une priorité en utilisant la carte Mobilité Inclusion (CMI). “Mais en tant que jeune homme, sans handicap physique apparent, j’ai souvent reçu des remarques désobligeantes. Une femme lui a récemment dit qu’elle pouvait attendre, qu’elles étaient fausses et que ces cartes n’étaient données à personne.” . Il n’est pas rare que vous deviez vous justifier et vous sentir accusé. »
Une histoire un peu similaire est arrivée à Didier. 50 ans Il souffre d’apnée du sommeil sévère. “Un jour, je me reposais dans le bus, les yeux fermés. J’ai été réveillé par une dame qui m’agressait et me disait de céder ma place à quelqu’un avec des béquilles parce que le bus était bondé. Je lui ai dit que j’étais handicapé. Je lui a montré ma carte.
Double peine
Une sensation lancinante familière à Lori, qui l’éprouve fibromyalgie;, qui est une pathologie chronique caractérisée par une douleur diffuse persistante. “Je vois toujours le doute dans les yeux des gens et ça fait mal. Je reçois beaucoup de regards brillants, voire d’insultes, comme si ce que je vis au quotidien ne suffisait pas.” Un sentiment de double douleur. “Ma maladie est déjà assez dure en soi, j’ai donc dû me justifier par la moindre chose… Ça me stresse encore plus. C’est pourquoi Marie n’utilise le CMI qu’en cas d’urgence la plus extrême.
Pierre, 60 ans, qui souffre de polyneuropathie démyélinisante, une maladie qui entraîne une faiblesse musculaire, prend moins la pince à épiler. Lorsqu’il utilise sa carte prioritaire à la caisse et reçoit des commentaires, il répond : “Je vous donnerai volontiers ma carte en échange de votre nuit de sommeil.”
“J’en suis venu à regretter la fois où j’avais une béquille.”
Face à ces difficultés, chacun essaie de trouver des solutions. François essaie au maximum d’éviter les vols ou les créneaux horaires où il sait qu’il lui sera difficile d’obtenir une place. “Je me suis ajouté des limites ou des limitations et ma vie sociale en souffre forcément. Le quadragénaire regrette le temps où sa béquille lui était indispensable.” les progrès que j’ai faits concernant l’autonomie. »
Mary regrette que les enseignes ne créent pas de caisses exclusivement réservées aux personnes en situation de handicap. « Cela nous éviterait bien des moments gênants ou douloureux. En avril, l’enseigne Auchan, à la caisse d’un de ses supermarchés du Mans, a créé un logo de handicap invisible à côté de celui d’une personne en fauteuil roulant. Silhouette avec boules rouges Distribué dans tout le corps, première étape.
“Impossibile scrivere con i guantoni da boxe. Organizzatore freelance. Analista appassionato. Amichevole piantagrane. Drogato di pancetta.”