L’humoriste Guillaume Maurice et la philologue Nathalie Gendrot ont assigné en justice les éditions du Robert pour faire annuler la publication d’un livre qui a offensé le milliardaire Vincent Bolloret. “C’est à la justice de dire quelles seront les conséquences de la censure du travail.”dans un communiqué de presse à l’Agence France-Presse (AFP), l’avocate des auteurs, Elise van Beneden.
Le livre devait s’appeler La fin de l’histoire avec 200 expressionset il sera publié en septembre 2022. Mais Le Robert, filiale d’Editis et donc de Vivendi, à laquelle appartient M. Bolloré, y a renoncé dans les jours qui ont précédé sa parution, sans dédommager les auteurs.
Selon la convocation, à laquelle l’AFP a pu se référer, après qu’une discussion entre les éditeurs et les auteurs eut conclu pour vérifier l’exactitude de principe du texte, le directeur général de la maison d’édition, Charles Pimpinet, a écrit à la mi-septembre à Guillaume Morris. qu’il avait “Décidé de suspendre sa publication” Il est temps de monter quelques clips.
“Le contributeur n’approuve pas les critiques”
L’humoriste, chroniqueur de France Inter, s’est moqué des grandes entreprises (Louboutin, Dassault Aviation, Monsanto, Deliveroo), de Vincent Bolloré, de l’ancien PDG de Renault Carlos Ghosn et de la politique gouvernementale en matière d’éducation. Les auteurs ayant refusé toute modification ultérieure, le contrat d’édition a été résilié.
Le livre est finalement publié par un éditeur concurrent, Flammarion, six mois plus tard et sous le titre La fin du mot d’histoire : 201 expressions pour éblouir le spectacle. Dans leur convocation, M. Morris et M.je Gendrot le pense “Le vrai motif de ce licenciement était l’intervention d’un actionnaire qui ne supportait pas les critiques.”Plus précisément, M. Bolloré. Ils le disent “Publicement connu comme le chien de garde de toutes les pensées et opinions qui le troublent”.
Guillaume Meurice réclame 8 000 € pour dommage pécuniaire et Nathalie Gendrot 10 000 € pour la même cause. Ils réclament également 30 000 € solidairement pour le préjudice moral qu’ils auraient subi. Un porte-parole des éditions Le Robert n’était pas joignable vendredi pour commenter l’affaire. Une première audience devant un tribunal de Paris est prévue le 15 juin.
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