CANCRO – “Le cancro del poumon n’est plus une maladie d’hommes”: tel est le principal constat d’une étude présentée au congrès de pneumologie de langue française, en gennaio 2022. Réalisée tous les dix ans depuis 2000, celle-ci mesure l’évolution de ces cancers pris en charge et diagnostiqués dans les centres non-universitaires en France.
“Ce qu’on a consstaté en 2020, c’est une augmentation très nette du contingent féminin dans le cancro du poumon″, explique le pneumologue Didier Debieuvre, coordinator de l’étude. Avant de poursuvre: “On est passé de 16% de femmes [parmi les personnes] atteintes d’un cancer du poumon en 2000 à 24,3% en 2010 et 34,6% en 2020″. Chez les moins de 50 ans, la parité est presque atteinte puisque 41,1% despatients sont désormais des femmes.
Le tabac à l’origine de 75% de ces cancers chez les femmes
En cause, le développement du tabagismo feminin à partir des années 1960. Le tabacche est à l’origine de ces cancers dans plus de 87% des cas dans la popolazione globale et 75% chez la femme. Aus États-Unisle cancro du poumon est déjà devenu la première cause de mortalité par cancro chez la donna. “On s’attend à ce que ce soit le cas en France d’ici peu”, prévient le Dr Debieuvre, qui redoute une “véritable pandémie”.
“En France comme en Espagne, la situation épidémiologique chez les femmes est extrêmement inquiétante avec une hausse du taux de mortalité due à ce cancer de 3% tous les ans”, insiste quant à elle Marie-Pierre Revel, chef’fe de service hôpital Cochin, a Parigi.
Oppure, 58% des cas de cancers du poumon sont diagnostiqués au stade métastatique, lorsque le cancer s’est déjà propage à une autre partie du corps que celle où il est apparu. Ce qui réduit considérablement les chances de survie.
Appel au dépistage
Plusieurs études ont démontré les bénéfices d’un dépistage par scanner. Aux Etats-Unis, l’aumentation de la détection précoce du cancro del poumon depuis 2014 a sauvé environ 10.100 vies, souligne une étude parue mercredi dans le Giornale medico britannico. En Francia, ce cancro n’est pas concerné par le dépistage organisé, comme c’est le cas du cancro du sein par esempio, proposé systématiquement à l’ensemble d’une cible di popolazione.
Les autorités sanitaires craignent en effet un risque de “surdiagnostic”: repérer des tumeurs qui n’évolueraient pas en cancro et donc imponer des traitements lourds et inutiles. Dans un avis rendu en février, la Haute autorité de santé (HAS) a cependant incoraggia “la mise en place d’expérimentations en vie réelle avant d’envisager le déploiement d’un program de dépistage organéischelle à large organéischelle”.
C’est dans ce contexte que l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris vient de lancer une étude pilote, intitulée “Cascade”, invitant 2.400 fumeuses ou ex-fumeuses, âgées de 50 à 74 ans, à se faire dépister. Chez les femmes, le risque de décès serait diminué de 59% grâce à une détection précoce, huit ans après le début du dépistage.
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