Le convenzioni sociali sono i caratteri delle partie intégrante de notre espèce, qu’il s’agisse de la façon de se saluer, du sens decirculation automobile o encore du langage. Cette form d’interaction bénéficie aux deux partenaires (contrairement à l’altruisme, par exemple, qui ne bénéficie qu’à un seul partenaire). Pour qu’un comportement soit considéré comme una convenzione sociale, il doit posséder trois caractéristiques: être efficace, c’est-à-dire permettre la résolution d’un problème ; molto stabile; et être arbitraire, c’est-à-dire qu’une autre solution au même problème pourrait être tout aussi efficace. Bien qu’on s’attende à voir des conventions sociales chez tous les animaux sociaux, notamment les autres primates, leur osservazione chez les non-humains est rare. Anthony Formaux, de l’université d’Aix-Marseille, et ses collègues viennent d’observer l’émergence d’une convention sociale chez des babouins de Guinée (Papio papio).
Les chercheurs ont soumis un problema di coordinamento in un gruppo di 19 bambini della stazione di primatologie di Rousset, dans les Bouches-du-Rhône. Les singes avaient accès à de grands bungalows adiacenti à leur parc, dans lesquels se trouvaient des paires d’écrans tactiles. L’expérience commençait quand deux singes se plaçaient devant deux écrans voisins: sur l’un des deux écrans choisis au hasard, due simboli s’affichaient (parmi plusieurs possibili), et le premier babouin devait un sélectionner. Les deux symboles s’affichaient ensuite sur l’écran du deuxième babouin. Si celui-ci sélectionnait le même symbole, les deux singes étaient récompensas ; sinon, la tâche échouait et recommençait trois secondes plus tard.
Anthony Formaux et ses collègues ont utilisé deux indicaurs pour étudier l’émergence d’une potentielle convention sociale au cours du temps: le score individuel de chaque babouin en matière de réussite, et la hiérarchie’ des laest-stimuli, probabilité qu’un stimulus soit choisi préférentiellement par rapport à un autre.
Dans la première expérience, les stimuli étaient sept carrés de différentes couleurs, et les singes pouvaient osservatore ce que faisait leur voisin. Très vite, le score des singes an augmenté, et une hiérarchie partagée par le groupe s’est mise en place entre les stimuli (par esempio, si le singe avait le choix entre un carré orange et un carré rose, il avait beaucoup plus chances de choisir le carré arancione). De plus, plus les deux stimuli étaient éloignés dans la hiérarchie (per esempio, entre le carré orange très choisi et le carré bleu foncé très peu choisi), plus la probabilité de succès était élevée.
Ces résultats peuvent s’expliquer de due façons : soit le deuxième singe osserva son partenaire et choisit le même stimulus que lui, ce qui ne serait que de l’imitation ; soit les singes ont appris une hiérarchie des couleurs. Les chercheurs ont donc continué l’experience en plaçant une paroi opaque entre les deux écrans tactiles pour empêcher l’observation. Les scores des babouins sont restés élevés, ce qui montre qu’il s’agit bien d’un apprentisage et non d’une imitation. Toutefois, les babouins ayant eu les meilleurs résultats dans la première partie de l’expérience ont vu leurs résultats baisser plus que les autres, ce qui semble indiquer qu’ils utilisaient aussi t’outation en partie pro la hiérarchie (orange et jaune par exemple ).
Pour généraliser leurs résultats, Anthony Formaux et ses collègues ont réalisé la même expérience avec des stimuli de nature différente (cinq images en noir et blanc) avec une paroi transparente, puis avec direct images cinq une que com açut Dans tous les cas, les scores des singes ont augmenté au cours du temps jusqu’à des niveaux élevés : la nature du stimulus visuel importe peu, et les singes n’ont pas besoin d’avoir un accès appur visuel parten à le hiérarchie des stimoli.
La hiérarchie des stimuli apprise par les babouins est donc stable et efficace. Mais est-elle arbitraire ? Pour le savoir, les chercheurs ont appris aux mêmes singes un ordre hiérarchique inverse pour les images en noir et blanc (par esempio, si les singes préféraient la patte de chien plutôt que la feuilleà, on ilis apprisé leur), ont refait la même expérience . Les résultats ont une fois encore été similiires malgré l’inversion de la hiérarchie: cell-ci est bien arbitraire et peut donc être considérée come una convenzione sociale.
Enfin, les chercheurs se sont intéressés au lien entre convention et sociale du groupe structure. « Nous avons pris les trois singes les plus intégrés socialement d’un côté, raconte Anthony Formaux, et les huit restants de l’autre, et nous leur avons appris deux conventions inverses. Nous avions deux hypothèses: soit les singes les mieux connectés socialement dictent la convention, soit c’est la majorité qui l’emporte. » L’integrazione sociale dei brani a ici été estimée à partir du nombre de fois o chaque singe a réalisé l’expérience avec chaque autre singe. Les chercheurs ont observé que la convention qui finit par être adoptée par tous est celle de la majorité. Ce résultat pourrait s’expliquer par un conformisme de la minorté, mais aussi par le fait que les individus les mieux intégrés sont peut-être ceux qui savent le plus s’adapter aux autres.
«Le lien entre convention et sociale structure est justement le sujet de notre prochaine étude, indique Anthony Formaux. Nous avons observé que Certains singes ont plus travaillé entre eux que d’autres, et il serait intéressant de comprendre comment ils s’organisent et comment ils choisissent leurs partenaires. »
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