Des confrontations, des SMS, un voyage au Maroc… Qu'a dit Stefan Plaza lors de sa garde à vue ?

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Des confrontations, des SMS, un voyage au Maroc… Qu'a dit Stefan Plaza lors de sa garde à vue ?

Après plus de 24 heures d'interrogatoire, Stefan Plaza était toujours en garde à vue, mercredi 13 mars, en fin d'après-midi. Il a été confronté à deux plaignants et a rencontré des difficultés en raison des nombreux messages.

On a appris mardi 12 mars après-midi que Stéphane Plaza avait passé la nuit puis la journée de mercredi au commissariat central de Paris. L'animateur est accusé de violences physiques et psychologiques par trois de ses anciens camarades. Il réfute totalement ces accusations.

• Le carré épuisé de Stefan

Dans la journée de mercredi, l'agent immobilier le plus célèbre de France a consulté pour la première fois un psychiatre et a subi un test de dépistage de drogues, qui s'est révélé négatif. Il a ensuite été confronté à deux plaignantes : Jade* le matin et Eva* l'après-midi.

La première, qui expliquait avoir entamé une relation avec lui en 2017, avait dénoncé la crise survenue en avril 2022. Stefan Plaza l'aurait agressée, lui cassant un doigt et en disloquant deux autres. Selon son récit, il la plaquait contre le mur en plaçant son bras sous sa gorge.

Le deuxième requérant affirme avoir été mordu à deux reprises, hors de tout contexte précis, et avoir fait l'objet d'actes de « harcèlement moral ».

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Selon une source proche du dossier, Stefan Plaza semblait épuisé après la nuit qu'il a passée en garde à vue. Ses réponses, notamment lors des affrontements, étaient monosyllabiques. C'était comme s'il était vaincu.

• Faits contestés

Tout au long de sa détention, Stefan Plaza a continué de contester les faits qui lui étaient reprochés. Il a nié avoir été violent avec ses anciens partenaires. Il a également confirmé avoir été la cible de représailles de la part de ses anciens partenaires.

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Ses avocats ont présenté plusieurs documents montrant de faux comptes sur les réseaux sociaux visant à lui nuire.

autour Un de ses camarades a été blesséJade*, l'animatrice principale de l'émission M6, a défendu la thèse de l'accident, a appris BFMTV de sources proches du dossier. Selon lui, elle lui aurait barré le passage lors d'une dispute et il lui aurait saisi la main pour se libérer.

• Des SMS et un voyage au Maroc

Les enquêteurs l'ont également longuement interrogé sur les SMS échangés avec les plaignants après les événements. Il y a beaucoup d'entre eux. Certains – la plupart d’entre eux – lui causent des ennuis. Par exemple : « Que ferai-je la prochaine fois ? Vais-je te mettre dans une boîte ? Admettre qu'il était allé trop loin. Ou avec une autre question : « Comment ai-je attendu 51 ans pour être violent ?

Pourtant, le SMS envoyé par Jade*, fourni par ses avocats, va en direction de l'hébergeur. Dans cet échange, elle a déclaré qu'elle savait pertinemment qu'il “ne l'avait pas fait exprès” pour se casser le doigt. Les investigations se sont donc concentrées sur ces éléments.

Un autre élément du dossier intéresse les enquêteurs : un voyage qu'elle a effectué au Maroc à des fins professionnelles et auquel Jade* a participé. Elle confirme que lors de ce voyage il l'a présenté de manière lourde et humoristique à de nombreuses personnes importantes. Ce qui a particulièrement bouleversé la jeune femme.

Selon nos informations, Stefan Plaza a catégoriquement nié ce fait. Cependant, cela a été confirmé par deux témoins ayant participé au voyage.

• Que se passe-t-il après la garde à vue ?

A la fin de la période de détention du facilitateur, trois possibilités de poursuites s'offrent à vous. Premièrement : qu'il soit libéré sans procès à ce stade.

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La seconde : la saisine du juge. Il sera convoqué devant le tribunal et éventuellement placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de contacter les plaignants, ou encore convoqué devant le tribunal après son préalable plaidoyer de culpabilité s'il avoue les faits reprochés.

La troisième option est d'ouvrir une information judiciaire afin que les investigations puissent se poursuivre, compte tenu de la complexité de l'affaire.

Vincent Vanteghem avec Théo Bottavi

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