Le groupe électro le plus connu de la planète, Daft Punk, qui s’est séparé pendant deux ans, a dévoilé jeudi 11 mai devant des milliers de fans son nouveau titre en avant-première mondiale. C’était au Centre Pompidou, à l’occasion du dixième anniversaire de l’album “Memories of Random Access”. Le titre et la bande-annonce seront officiellement publiés demain 12 mai à 6 heures du matin.
Le duo français Daft Punk, qui a rompu en février 2021, étonnera toujours. Alors qu’encore une rareté, les Chiefs in Helmets ont décidé de fêter les 10 ans de leur dernier album culte RAM, A marquer le coup avec l’inauguration exclusive, jeudi 11 mai, d’une nouvelle adresse et son passage au Centre Pompidou, là où tout a commencé. C’est à Beaubourg que l’électricité a pris le relais il y a plus de trente ans, précisément le 10 novembre 1992, lors d’une rave party fondatrice. Thomas Bangalter allait bientôt avoir 18 ans, et son compagnon, Guy Manuel de Homem Cristo, avait cet âge depuis quelques mois. Ils se forment en 1993 sous le nom de Daft Punk.
“démo”
Trois décennies plus tard, des milliers de fans attendent devant le musée parisien, créant une file d’attente interminable, pour découvrir une pièce inédite de la collection française. Ce titre est “Demo”, le premier brouillon d’un segment composé à l’origine pour RAM, Récompensé par cinq Grammys. répéter à l’infini est l’un des neuf morceaux enregistrés en 2013 qui n’ont jamais été publiés.
Au moment d’entrer dans le musée, les visiteurs se précipitent pour visionner le clip vidéo diffusé dans les différents lieux de visionnage : un écran géant dans le grand hall, une salle de cinéma et une galerie pour une écoute en très haute définition.
A 18h40, le son du titre résonne et le passage s’illumine dans l’enceinte du Centre Pompidou. De nombreux spectateurs sont concentrés et obsédés par ce qu’ils entendent et voient, extraits de leur univers privilégié. On peut entendre le chanteur Julian Casablancas et The Voidz, dans une musique répétitive et entraînante à la fois. Après 4 minutes et 15 secondes, les applaudissements retentissent et les sourires apparaissent en masse sur les visages. Les fans de tous âges semblent débordés et heureux de venir à cet événement unique, malgré l’absence des interprètes.
“Fan absolu”
Laura, 16 ans, est charmante et a toujours des étoiles plein les yeux : “Je suis venu si vite après les cours, je ne pouvais pas le manquer ! C’était exceptionnel. Je suis un grand fan de Daft Punk, ils ont réussi à nous surprendre même après toutes ces années et après leur rupture. J’ai hâte pour voir demain vous entendez le titre sur le replay” . Il y avait aussi un must pour Nicholas, 23 ans, qui est un fan inconditionnel du groupe depuis la sortie RAM, Il y a tout juste dix ans.
Pour lui, cet événement à Beauburgh était une suite logique :”C’est la continuité de ce qu’ils font depuis leur rupture : archiver leur travail et rappeler au public que leur musique est là et sera là pour longtemps. Le clip était bien fait mais ce qui m’a surpris c’est la musique, honnêtement le son est incroyable même si ce n’est qu’une démo. C’est une belle conclusion à cette aventure. mémoires à accès aléatoire », raconte-t-il.En plus, le faire au Centre Pompidou est une excellente idée. C’est un clin d’œil aux premiers fans parisiens et surtout à leur prime, c’est assez symbolique après trente ans, c’est très réussi“.
entre générations
Le duo casqué est résolument intemporel et multi-générationnel. Trente ans plus tard, leur monde mystérieux et leur image de robots venus d’ailleurs fascinent toujours le public, des plus jeunes aux plus grands. Il y a plus de deux ans, leur rupture, en grande partie inattendue, a pesé sur le moral. Ce fut un choc pour de nombreux fans mais c’était une nouvelle étape pour le duo français qui semblait avoir réalisé tout ce qu’ils voulaient ensemble.
Depuis 2021, Thomas Bangalter, l’un des deux membres des Daft Punk, compose sa première pièce pour orchestre pour un ballet de la chorégraphe Angeline Briligokai légendes.