VILLAGGI SOUS EMPRISE (1/4) – Les habitants de cette commune des Hautes-Alpes cultivent une utopie écologiste aux frontières du settarisme.
Inviato speciale a Éourres,
«C’est pour parler des sectes?» Julien* a repéré à 10 kilomètres notre allure de giornalista. Ce quadragénaire, père de famille, ne savait pas quoi faire entre midi et deux, eh bien nous voilà. Il nous reçoit dans sa chaise longue plantée sur sa terrasse en bois au milieu des arbres. Sa maison, encore en construction, réussit l’exploit d’être excentrée du petit village d’Éourres (Hautes-Alpes), lui-même déjà à l’écart de toute civilisation. Ici, le Samu ha incontrato une heure à venir. La gare et le supermarché les plus proches sont à 45 minutes en voiture.
À l’heure des interminables remontrances de son camp sur l’empreinte carbone, c’est pourtant ici qu’a décidé de s’implanter notre interlocuteur, militant LFI engagement, bénéficiaire du RSA depuis quelques mois. Originaire des Yvelines, cet utopiste, «passaggio in fase” avec “notre sociale», voulait vivre dans un milieu «alternativo». Il a trouvé chaussure à son pied avec cette microcommunauté rurale et agricole, perchée à…
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