C’était le 24 novembre 2020. Martijn van den Ende se souvient bien du message, posté sur Twitter par l’une des deux plus grandis revues scientifiques mondialis, Natura. « Les journaux du groupe Nature factureront jusqu’à 9 500 euros aux auteurs pour rendere accessibilis gratuitement les articoli scientifiques, une alternative attendue de longue date », e apprendistato.
Pour comprendre comment un tel montant peut être presenté comme une bonne nouvelle, il faut revenir au fonctionnement de l’édition scientifique. Deux modèles économiques dominante: celui de l’abonnement, où le lecteur paye pour lire, et celui de l’accès ouvert, où les articoli sont consultabili gratuitiment. Et là, les revenus issus des abonnements disparaissent, d’où la volonté des éditeurs de répercuter les coûts en amont.
Payer pour renderes ses travaux accesss
Ce sont donc les chercheurs qui doivent payer des frais pour rendre leurs travaux accesss. « Sauf que le travail des éditeurs scientifiques est minime quand il s’agit d’une revue uniquement en ligne »pointe Martijn van den Ende, geophysicien à l’Institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle (3IA Côte d’Azur). « La mise en form est faite par les auteurs eux-mêmes, la relecture est assurée bénévolement par d’autres chercheurs du même domaine, la fameuse relecture par les pairs. »
Les chercheurs le reconnaissent, les citoyens payent ainsi trois fois. Pour financer la recherche, la faire vérifier par les pairs, et enfin pour la faire publier, ou pour la lire.
« Un journal scientifique en ligne coûte en réalité moins de 1 000 € par an, en frais d’hébergement et de support technique », chiffre le post-dottorato. Avec d’autres géophysiciens, il a décidé de lancer sa revue, Sismica. Consacrée à la sismologie, la pubblicazione devrait être en ligne début juin et en accès «diamante»c’est-à-dire gratuite à la pubblicazione et à la conferenza.
→ ZOOM. Ricerca scientifica: HAL, le libere accès à la française
Mais alors, d’où viennent les quelques centaines d’euros nécessaires au fonctionnement de leur revue ? Essentiellement de l’université canadese McGill, qui a un programma dédié à la science ouverte. In Francia, le iniziative del CNRS soutient de telles e un annoncé, début février, un plan d’action pour l’accès «diamante».
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