Face à un public quelque peu en délire, l’acteur-réalisateur Jean du Barry a vaguement défendu les accusations de violences conjugales pour l’un et de financement saoudien controversé pour l’autre.
Publié le 17 mai 2023 à 16h43
jOhnny Depp a reçu une ovation debout de sept minutes la veille lors d’une soirée spectacle Jeanne du Barry A l’ouverture du 76H Édition du Festival de Cannes. Il est de nouveau accueilli à son arrivée (avec trois quarts d’heure de retard, et s’étant asséché appel vidéo) lors de la conférence de presse du film de Maïwenn, mercredi 17 mai, devant une salle comble. Les questions posées par les journalistes présents n’ont guère été moins courtoises que l’accueil des festivaliers.
Pendant une demi-heure, il s’agissait de préparer la star américaine à incarner Louis XV (on a appris au passage que Johnny Depp aime utiliser l’expression “faire le cul bordé de spaghettis” en français dans le scénario) des accusations de violences conjugales à son encontre (elle jamais prononcé le mot). Cela n’a pas empêché l’acteur de se défendre : Il y a des gens qui veulent croire ce qu’ils veulent, mais la vérité est la vérité. Quand je lis, pendant cinq ou six ans, des commentaires sur ma vie, j’ai l’impression de lire une histoire terrible. Nous sommes dans une période étrange où tout le monde veut être lui-même mais personne ne le peut parce qu’il faut s’entendre avec les autres. Moi, j’ai décidé d’être de l’autre côté. Et je souhaite bonne chance à celui qui le tentera : il sera roulé. »
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Se sent-il isolé par Hollywood ? “J’ai dû être dans le coma pour ne pas remarquer que j’ai été interrompu à Hollywood. Je ne l’ai plus remarqué parce que je ne pensais plus à Hollywood.” pas mal ! “Je n’ai plus vraiment besoin d’Hollywood”confirmé. Que dit-il aux féministes, mais aussi aux centaines d’actrices et d’acteurs français qui ont apprécié dans colonne publiée lancementqu’il n’a plus sa place à Cannes ? “Un jour, je serai peut-être interdit d’aller dans un McDoo, et je mangerai mon Big Mac devant 39 personnes qui seront en colère. Mais qui sont ces gens ? Pourquoi s’en soucient-ils ?”
Assise à côté d’elle, Maïwenn a fait l’éloge de son étoile à plusieurs reprises, supposant que c’était elle “souhait” Ses paroles sont légèrement embarrassantes : “Je devais jouer dans le film et accepter l’acteur, alors j’ai préféré avoir un acteur sexy.” – Le réalisateur ose-t-il aujourd’hui réaliser avec le sourire que son critère de choix de l’actrice est sa condition physique ?
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Mais les propos de Maïwenn étaient encore plus sinistres lorsqu’on l’interrogeait sur le financement partiel de son film par l’Arabie Saoudite antidémocratique et moins féministe, via le Red Sea Fund : “Il n’y a pas que les Saoudiens, il y a aussi les frères Dardenne qui l’ont produit”, a glissé le premier. avant de vérifier “les choses bougent”et qu’elle serait très fière, si elle en avait l’occasion, de postuler Jeanne du Barry A Djeddah. Avec Johnny Depp dans ses bagages ?