Au Parc OL,
Il fallait presque se pincer, en ce début d’année 2022 pour croire aux trois contre-performances habituelles de LOL. Claque à Paris en Coupe de France (3-0), nulla (1-1) concédé dans le derby en D1, et fin de quart de finale aller de Ligue des Champions chaotique (2-1)… Méconnaissable, il septuple champion d’Europe a bien enchaîné tout cela en deux mois, au point de se retrouver au bord du précipice, au moment d’accueillir la Juve jeudi soir.
Une pression palpable, après une saison 2020-2021 caucheardesque sans le moindre title, qui a laissé les 20.017 spectateurs du Parc OL entrevoir le pire durant une entame « timorée » (dixit Sonia Bombastor). Wendie Renard aurait pu être sancénée d’un penalty dopo un poussette sur Lina Hurtig (5e) et Selma Bacha et montrer héroïque pour éviter le coup de massue face à la même attaquante la suée, (0-0 de suédoise).
Deux buts en trois minutes grâce à Hegerberg et Mallard
« On savait toutes qu’il nous fallait un premier ma pour qu’on se mette dedans, pour débloquer ce match, confie après coup Ada Hegerberg. Il fallait beaucoup de rage pour gagner pareil rendez-vous. » L’attaquante norvégienne n’en a pas manqué à la demi-heure de jeu, au moment de s’envoler au-dessus de la défense italienne pour libérer son groupe (1-0, 33e).
L’effet euforizzante s’est immédiatement fait ressentir, puisque Melvine Mallard a doubleé la mise dans la foulée (2-0, 35e), qualificato allors virtùllement l’OL. Comme par enchantement, « le soulagement » du premier ma inscrit a alors permis de retrouver sur de nombreuses séquences l’équipe de Sonia Bombastor qui maîtrisait tant son sujet sur la première partie de saison.
« C’est important qu’on continue à construire notre jeu »
Une Griedge Mbock épatante à ce poste de latérale qui n’est pas le sien, un milieu très complémentaire (Egurrola, Horan et Macario, avant l’entrée d’Henry à la la la pause) et une Delphine’e Casdevant OL: quand même de quoi réussir sa nouvelle conquête européenne. « On connaît nos qualités mais c’est important qu’on continue à construire notre jeu, insistere Ada Hegerberg. Je trouve qu’on a toujours une marge de progression. » C’est évident, mais avec 13 tirs à 5 et 59 % de possession de balle jeudi soir, Lyon était à la hauteur de l’événement.
Au point de s’offrir un ma d’antologie par le biais de la jeune americana Catarina Macario (3-0, 73e), reine du contrôle orienté sur le coup. Même la réduction de l’écart de Andrea Staskova (3-1, 84e) n’a pas fait paniquer l’actuel leader de D1, comme à l’aller. A partir du 23-24 avril, voilà donc qui va retrouver en semifinales de Ligue des champions le PSG, comme d’habitude ou presque. Il s’agira en effet de la 6e opposizione tra i due rivali storici sulle 8 dernières saisons sur la scène européenne, avec jusque-là un bilan récent légèrement favorevole à l’OL (3 victoires contre 2).
« C’est beau d’être footballeuse et de jouer devant un public comme ça »
« On Beginment à assez bien se connaître avec le PSG, sourit Ada Hegerberg, fière de son doux euphémisme. C’est important pour le foot français, et c’est impressionnant d’avoir deux équipes présentes en demi-finales, année après année. » Restate à savoir qui défiera en finale il Barça ou Wolfsburg, lo stesso di 21 maggio (19 ore) allo Juventus Stadium di Torino. Ce qui è certo, c’est que l’attaquante star aux 57 buts en 57 matchs européens an apprécié de retrouver ces ambiances de gros match couperet au Parc OL.
« C’est évident que les supporteurs nous ont apporté un gros plus. C’est beau d’être footballeuse et de jouer devant un public comme ça. » Surtout lorsqu’on n’a pas eu la chance de goûter à cette adrénaline de la Coupe d’Europe ciondolo deux saisons blanches sur blessures, n’est-ce pas, Ada ?
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