Dans ce nouveau documentaire, l'actrice Or Attica dresse le portrait de l'actrice des Trois Césars, décédée en 2011. Pour la première fois, Giulia Salvatore, la fille d'Annie Girardeau, témoigne des violences subies par sa mère.
publié
mettre à jour
Temps de lecture : 7 minutes
Une célébrité raconte l'histoire d'une autre disparue, c'est le concept du groupe documentaire Canal+ Docs intitulé : Cela parle de lui-même. Après Géraldine Naccache, qui évoquait Gisèle Halimi ou encore Carole Bouquet, Coco Chanel, dans cette nouvelle tranche diffusée lundi 8 avril à 21 heures, l'actrice et réalisatrice Uri Atika a choisi de rendre hommage à la légende Annie Girardeau. Cette interview de Canal+ parle de Caroline Kocho, productrice et créatrice de cette collection.
“Trouver un personnage féminin important était en fait un défi, car on se rend compte qu'il est plus facile de trouver des personnages masculins que des personnages féminins.», souligne Or Attica. L'idée de cette collection est de faire des parallèles entre qui raconte et à qui l'on raconte. Annie Girardeau, c'est « VousCe n'était pas le numéro important, c'était Une grande actrice qui ne jouait pas, elle n'était que ça. Elle transpirait dans son personnage», confirme Ur Attica, avant d'ajouter : « CC'est une femme pour qui la vie était plus importante que le cinéma et pour qui l'amour était plus important. C'était une femme qui vivait les choses à 200%.“.
Caroline Kosho, la productrice et créatrice de cette collection, souligne que le point commun entre toutes ces femmes est “Ils sont libres et ils ont gagné leur liberté.”. “Annie Girardeau était une femme qui a lutté pour être elle-même, qui a vécu des expériences incroyables et indescriptibles et qui a continué à être celle qu'elle était.“, comme tu dis.
“C'était une femme battue, même si elle représentait la liberté.”
Il y a aussi des moments très forts dans ce documentaire, Surtout quand Julia SauveteursLa fille d'Annie Girardeau dénonce les violences conjugales subies par sa mère. ““Elle a été pendant un certain temps avec l'acteur Bernard Frisson, et il y a eu des violences conjugales très graves, puisqu'il lui a complètement cassé la mâchoire.”“, explique Uri Attica. Si Julia a été témoin de ces violences pour la première fois, ce n'est pas parce qu'il y a prescription, mais parce qu'elle n'en a pas encore été témoin. “Il n'y a plus personne à protéger”rapporte Uri Attica.
«C'était une femme qui avait été battue, Alors qu'il représentait la liberté, le pouvoir, Caroline Kocho continue. “Elle a expliqué dans le documentaire qu'elle pouvait enfin quitter la maison. Elle pouvait aller chercher sa fille, et elle n'avait plus besoin d'être responsable de faire quelque chose. Elle n'avait plus peur. C'est quand même fou.”Le producteur de la série continue. Tandis qu'Annie Girardeau Vous venez de définir cette relation comme “Toxique“.
Y aura-t-il une version masculine de la collection avec Parle de lui-même ? Caroline Kocho n'exclut pas l'idée : «C'est possible. J'aime. Ce serait une autre forme de coupe transversale, mais très intéressante : comment les hommes parlent des autres“.