11:33: La science victim de la guerre
Outre la mission ExoMars, simbolo della cooperazione spaziale e dell’unione della scienza senza frontiere, dei nuovi progetti scientifiques sont à l’arrêt à cause de la guerre in Ucraina. Pour Boris, chercheur américain d’origine russe qui avait fondé un centre de sciences cognitives, à Moscou, adossé à la “Higher School of Economics”, ce sont deux ans de travaux qui ont basculé. Officiellement le projet n’est pas arrêté, sauf que de fait “tut est bloqué”, ne serait-ce que parce que les thésards en Russie ne peuvent plus financer leurs travaux à cause des sanzioni bancarie.
D’autres, minacés d’arrestation pour avoir protesté, ont fui en Arménie ou en Turquie. « On se parle tous les jours par Skype ou Zoom… mais on est perdus, la guerre nous dépasse », confie, dévasté, ce quinquagénaire dont lesparents avaient quitté l’URSS dans les années 1980 après’ l’invasion de. « Pour les étudiants qui n’ont pas connu l’époque soviétique, c’est inimmaginable de vivre dans un pays coupé du monde. Ils étaient vraiment européens dans leur esprit». Début mars, 7.000 scientifiques travaillant en Russie signaient une pétition contre la guerre, craignant notamment un décrochage scientifique du fait de l’isolement.
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