Après l'annonce choquante selon laquelle Charles III avait reçu un diagnostic de cancer, la monarchie britannique, surtout en l'absence d'Harry et d'Andrew, repose sur les épaules du prince William.
Intronisations, parrainages, réceptions… comme un aperçu de son destin royal ? Le prince William multipliera ses participations publiques, ses apparitions et ses discours, en l'absence de son père, Charles, qui a révélé le 5 février qu'il souffrait d'un cancer. Car si le Roi déclare qu’il continuera à « s’occuper des affaires de l’État », il n’exercera pas ses activités publiques pendant sa cure.
Charles continuera de recevoir des cases rouges lui permettant de se tenir au courant des affaires du Royaume et du Commonwealth. Le roi continuera également à s'entretenir chaque semaine avec le Premier ministre, mais a reporté ou délégué ses engagements à son épouse, la reine Camilla, ou à son fils, William.
Pour l'épauler dans ce nouveau rôle, le prince William a également nommé un ancien diplomate, Ian Patrick, qui a travaillé au Foreign and Commonwealth Office, a annoncé le Foreign Office. télégraphele 9 février.
Ce n'est pas un rôle entièrement nouveau pour le prince William, qui représente déjà le monarque au Royaume-Uni. À l'étranger Il soutient des causes qui lui tiennent à cœur, comme l'environnement, à travers… Prix environnemental Earthshot. Le président des BAFTA, les tsars britanniques, sera présent à la cérémonie qui se tiendra dimanche 18 février à Londres, en présence de toute l'élite du cinéma britannique.
William “est tombé dans le vice”
Mais la maladie du roi arrive à un mauvais moment. Il a été annoncé que Charles avait reçu un diagnostic de cancer deux jours avant le retour au pouvoir du prince William. En fait, il s'était retiré pendant trois semaines, pour être avec sa femme, Kate, après la mystérieuse opération qu'il a subie à la mi-janvier, et pour s'occuper de leurs trois jeunes enfants, George, Charlotte et Louis. Il a repris ses activités le 7 janvier, alors que Kate était encore en convalescence.
Le prince de Galles a remis les honneurs au château de Windsor le 7 février. Il a également assisté en soirée à Londres à un événement caritatif pour la London Air Ambulance, aux côtés de l'acteur Tom Cruise, avec qui il partage le goût de la conduite d'hélicoptère.
«La présence de William est certaine», affirme Adélaïde de Clermont-Tonnerre, directrice de la rédaction du magazine. Point de vue, sur le podcast royal. “Est-ce qu'il pourra l'être beaucoup plus, et est-ce qu'il pourra vraiment reprendre le flambeau? Ce n'est pas sûr, puisqu'il est lui-même pris en étau avec sa situation familiale difficile en en ce moment.”
Le public a besoin de les voir
Le prince William est déjà tiraillé entre son désir de retrouver sa famille, alors que son épouse Kate a subi une opération abdominale à la mi-janvier – une procédure dangereuse compte tenu de la longueur de la période de convalescence – et son sens du devoir, accru depuis l'annonce de la mort de son père. cancer.
« Ce projet familial a été influencé par l'annonce que le roi Charles III avait été diagnostiqué d'un cancer », confirme Adélaïde de Clermont-Tonnerre.
La maladie du roi met également en évidence la structure organisationnelle très limitée de la famille royale jusqu'à présent. C’est le roi Charles qui voulait resserrer la monarchie, pour économiser de l’argent, alors que le pays était en pleine crise économique.
Pour Robert Hazel, le constitutionnaliste qu'il a cité GardienCependant, la réduction des effectifs de la famille royale est « potentiellement un problème très grave » au vu de la maladie du roi. Car selon lui, le public a besoin de voir le souverain et ses proches.
« C'est l'aspect cérémonial et l'aspect social de la monarchie qui intéresse le public », résume-t-il. “La reine Elizabeth II a dit qu'il fallait être vu pour être cru. Elle a parfaitement compris qu'ils devaient sortir de la maison.”
D'autant que sans Harry et Meghan, qui ont quitté leur emploi au sein de la famille royale en 2020, sans Andrew, définitivement mis à l'écart depuis ses affaires judiciaires, et en l'absence de Kate, William se retrouve bien seul.
Pas de « cession » ni de « garde »
“C'est une situation difficile, surtout en début de mandat”, a-t-il déclaré lors de l'interview. Gardien Chroniqueur au magazine Al Galala, magazine mensuel spécialisé. “Le fait que le prince de Galles soit également plus ou moins exclu de l'équation pour le moment montre très clairement la fragilité de la monarchie.”
En coulisses, précise Adélaïde de Clermont-Tonnerre, on réfléchit à faire venir Béatrice et Eugénie, les filles d'André, ou encore Louise, la fille d'Edouard. La princesse Anne et la reine Camilla s'acquittent également de nombreuses obligations de Charles, mais toutes deux ont 70 ans.
Cependant, « nous ne sommes pas dans l’idée d’abdication, de régence ou quoi que ce soit de ce genre », insiste Adélaïde de Clermont-Tonnerre. Le spécialiste des têtes couronnées précise qu'il s'agira de toute façon d'un processus assez complexe et long : « Il doit y avoir une incapacité avérée du roi à exercer ses fonctions ». Ce n'est pas le cas aujourd'hui.