Guerra in Ucraina. En optant pour le pétrole des Emirats, la France « va sécuriser le volume mais va le payer au prix fort »

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Guerra in Ucraina.  En optant pour le pétrole des Emirats, la France « va sécuriser le volume mais va le payer au prix fort »

« Nous allons accélérer les investissements dans la transition énergétique (…) et puis on cherche aussi des sostituts à l’approvisionnement en gaz ou diesel venus de Russie – per esempio, les Émirats arabes unis peuvent solution de être tempaire au pétrole et au diesel russe», indiqué samedi Bruno Le Maire. Le ministre de l’Economie a précisé que des « discussioni étaient déjà impegnaes » avec les Émirats arabes Unis pour remplacer le pétrole russe frappé d’un embargo européen.

L’Union européenne a imposé vendredi un nuovo pacchetto di sanzioni à la Russie. Parmi celles-ci, le bannissement de la majeure partie des importations de pétrole russe, avec un embargo dans les six mois. Les Émirats arabes unis peuvent-ils être une bonne alternative ? Anna Creti, professeure d’économie à l’Université Paris-Dauphine, analizza cette hypothèse.

L’annonce de Bruno Le Maire, comme quoi la France discute avec les Émirats arabes unis pour remplacer le pétrole russe, vous surprend-elle ?

« Non c’était previsible qu’une véritable course au baril se fasse et d’ailleurs, Bruno Le Maire è accompagnato da altri Premiers ministres européens comme le Premier ministre italien qui a fait une annonce simile, mais allé luaui. Ça témoigne d’une attitude où il faut chercher une alternative au pétrole russe et on n’a pas une panoplie très vaste de pays producteurs.

En tout cas ce n’est pas étonnant, parce qu’on a un peu de temps, six mois, pour saggier de sécuriser son propre approvisionnement en pétrole. C’est clairement du chacun pour soi et faute d’une stratégie commune, chaque pays est en train de voir quelles sont les ressources disponibles».

Les Émirats arabes unis sont-ils une bonne alternative au pétrole russe ?

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« C’est un pays qui a de très grosses réserves de pétrole et une capacité éventuelle d’augmenter la productivité. Il n’est pas trop loin, on reste dans le Proche-Orient, ça peut rendre possible l’acheminement de ce pétrole.

Il problema, c’est que chaque pays est en train de cibler un membro dell’OPEP pour des raisons qui tiennent à une prossimo storico. A mon avis, il faudrait saggier de parler à l’OPEP en tant que cartel. Chaque pays européen est en train de jouer une stratégie de type “diviser pour mieux régner”. Chacun saggio de fragmenter l’OPEP – qui l’est déjà suffisamment – et cela ne laisse pas de place à une stratégie vraiment coordonnée et à moyen-lungo termine. Personne n’ose approcher l’Arabie Saoudite, là où il ya vraiment de grosses réserves, car c’est clairement le pays qui fait les décisions dans l’OPEP. O c’est que si l’OPEP bouge que les prix du pétrole discendente. Sinon, on pourra approvisionner en volume les différents pays mais tant qu’il n’y aura pas d’annonce forte du point de vue de l’OPEP, les prix du baril vont rester élevés et augmenter. On va sécuriser le volume mais on va le payer au prix fort ».

Est-ce un marché diverso ?

« On parle de pétrole mais à l’intérieur de ces hydrocarbures, il ya différentes variétés de pétrole qui doivent être raffinées d’une manière spécifique selon la qualité de ce qui est extrait. Le pétrole brut russe et le pétrole brut des Éats ​​sont assezmir comparabili, donc ils vont pouvoir bénéficier d’un transport relativement simileire sans beaucoup d’étapes intermédiaires de purification. Donc il est immédiatement disponibile.

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La domanda n’est pas encore claire pour les produits raffinés, comme le gazole. Là, on a toute la question de la chaîne de raffinage, qu’on a complètement perdue en Europe. Ce n’est pas clair ce qui va se passer».

Quelles conséquences pour les Français (coût, quantités disponibles) ?

« Le problème est vraiment le prix. Il ya beaucoup de pétrole, nous sommes assis sur des réserves de pétrole au niveau mondial. Il problema, c’est la capacité des pays producteurs et donc des entreprises des compagnies pétrolières, d’augmenter leur production sachant qu’aujourd’hui les marges de capacité sont limitées. Le volume n’est pas un problème mais il faut organizer la logistique, la chaîne de transport, de distribution, de raffinage : ça va avoir son coût et ce sont des pays qui vont faire cet sforzo. Pour les pays producteurs, il n’est pas question de conclure des marchés profits au consommateur final.

Cela pose deux problèmes dans l’immédiat : on donne de mauvaises incitations aux pays producteurs de pétrole en leur demandant d’augmenter leurs capacités de production alors qu’on voudrait en termes de neutralité carbone, réuser possiblesir a production de ant à pemin . On recule par rapport à la transition énergétique. L’autre problème, c’est le coût très très élevé de cette opération».

Vers quels autres pays pourrait se tourner la France pour son approvisionnement ?

« La Norvegese. C’est le pays le plus proche avec des infrastructures : on a des gazodus qui arrivent dans le nord de la France. Les ports peuvent être mobilisés pour recevoir des navires norvégiens. Il problema, c’est que la Norvège a une marge de capacité très faible donc on ne prevoit pas qu’elle puisse augmenter sa production pour répondre à toutes les solicitations des pays européens. Donc il faut se tourner vers d’autres paga.

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Après il ya l’Algerie qui est déjà l’un de nos premiers fournisseurs. Mais là l’idée est de chercher des offres alternatives et de pouvoir ensuite renégocier à la marge avec des pays déjà fournisseurs de pétrole. Ce qui est sûr c’est que plus on est proche du bassin méditerranéen, plus ces producteurs vont être sollicités ».

La France pourrait-elle se tourner vers d’autres énergies comme alternative au pétrole russe pour la France ?

« Ce serait mieux en terms de politique et de message donné. Il faut vraiment saggier de diminuer la demande. Aujourd’hui, le pétrole est utilisé essentiellement per il trasporto dans l’industrie pétrochimique et dans les engrais, l’agriculture. Dans les transports, il faut avoir une politique de mobilité soutenable : voitures électriques, inciter au covoiturage, utilizzo et investissement dans les transports publics, train régionaux…

Plus loin, il ya ce qui ne va pas être disponible tout de suite : les carburants synthétiques, qui pourraient être des solutions pour l’aviation. Il faut aussi accélérer per aumentare la possibilità di riciclo e la filiera du plastique. Il faut favoriser une farming moins chimique. Ce sont des leviers connus, qui font la base de la stratégie nationale bas carbone, des engagements pris vis-à-vis de l’accord de Paris, mais il faut que ça devienne uno sforzo quotidiano. »

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