venerdì, Novembre 22, 2024

Cette femme part du restaurant sans payer avec ses 4 enfants : 10 ans plus tard, c’est le choc total !

En 2010, une mère qui était accompagnée de ses 4 enfants a mangé dans le restaurant-kebab Le Bosphore, à Mulhouse et ils sont partis sans payer. Celle-ci se trouve dans une mauvaise passe à l’époque. 10 ans après ce qui s’est passé, la même femme a souhaité rembourser ses dépenses. Elle a envoyé un billet de 50 euros au gérant, suivi d’une lettre bouleversante. Guney Cokkaya, le nouveau gérant du restaurant, âgé de 23 ans, n’en revenait pas en voyant la lettre et le billet.

« Pardonnez-moi, je regrette sincèrement »

Le 26 juillet 2020, un homme s’est présenté dans l’établissement de Guney Cokkaya, avenue de Colmar, et a déposé une lettre et un billet de 50 euros. L’homme en question était sous l’ordre d’une femme qui a souhaité préserver son anonymat.

« Comme il y avait pas mal de clients, je n’ai pas eu le temps de lire cette lettre tout de suite. J’ai pensé que c’était peut-être quelqu’un qui voulait offre de repas à d’autres », avoué le gérant.

Un peu plus tard, Guney Cokkaya a eu un temps libre et a ouvert la lettre. En lisant le courrier, il a très vite compris que les 50 euros délivrés d’une mère de famille qui avait été contrainte de quitter le restaurant sans payer, 10 ans plus tôt. Elle était avec ses 4 enfants.

« Bonjour Monsieur le patron du Bosphore. Je vous remets cette lettre avec 50 € pour vous rendre votre argent. En 2010, j’avais mangé avec mes quatre enfants. Je venais de sortir d’un divorce, la situation était désespérée et je suis partie sans payer. Je me suis rappelée récemment de cette histoire. J’espère que vous me pardonnerez pour cela. Qu’Allah vous accorde la réussite dans votre vie […] Pardonnez-moi, je regrette sincèrement », avait écrit la dame dans sa lettre.

Le propriétaire du restaurant n’en revenait pas

Lors du passage de la dame avec ses enfants en 2010, Guney Cokkaya n’était pas encore aux commandes du restaurant. Celui-ci n’avait que 13 ans à l’époque. C’était son père qui a tenu l’établissement. Il est originaire de Turquie et arrivé à Mulhouse en 1992, a fait l’acquisition du restaurant en 2000.

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Le fils de l’ancien gérant a donc parlé à son père ce qui s’était passé avec la dame, mais celui-ci ne se souvenait pas de la situation.

« Il ne s’en souvient pas. Mais il faut dire que, comme tout le monde dans la restauration, on en voit de toutes les couleurs ! On ne savait donc pas si cette mère s’était « enfuie » avec ses enfants sans rien dire ou si elle avait expliqué qu’elle n’avait pas les moyens de payer », avoué Guney Cokkaya.

Source : DR

Le vingtenaire est convaincu que si la mère de famille s’est attribuée sur son problème, son père et tout le personnel se sera mis d’accord pour lui donner à manger gratuitement.

« Ils n’ont pas dû lui courir après ! », un soutenu Guney.

Les internautes, émus par l’histoire

Il faut savoir que Guney Cokkaya donne régulièrement un coup de pouce à des clients démunis ou à des associations. Le jeune homme le fait en toute discrétion. Il a donc souhaité que l’histoire ne soit pas médiatisée.

Cependant, il en a parlé à l’un de ses amis, Mourad Benzakri, l’initiateur du collectif mulhousien de solidarité Pour plus tard, qui, entre autres actions, distribue des représentants à des personnes à la rue.

« Et Mourad m’a demandé s’il pouvait partager l’histoire sur les réseaux sociaux, pour sensibiliser les gens à avoir le cœur sur la main », a affirmé le gérant.

Capture d’écran Facebook

Ce dernier a été accepté. Ainsi, l’histoire a tout de suite été partagée sur Facebook, mais aussi sur d’autres réseaux sociaux. Sur Twitter par exemple, elle a réussi à récolter plus de 23 000 likes le 29 juillet 2020, en début d’après-midi.

« Je n’en reviens pas de l’ampleur que ça a pris ! », s’est ému le gérant Bosphore.

Il espère alors que ce geste, c’est-à-dire le geste de cette mère de famille, et l’explication qu’une donnée la dame pour la situationnt influence les gens. Il espère aussi que cela pousserait les gens à être solidaires. S’il y a une leçon qu’il a pu en tirer grâce à cette histoire, c’est :

« Il ne faut pas juger les gens trop vite ! »

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