L’iniziativa était vouée à l’échec mais voulait marquer le coup. A l’heure o le droit à l’avortement est fortement menacé par une décision à venir de la Cour suprême, le Sénat américain a échoué, mercredi 11 mai, à adopter une loi garantissant son accès le dans to pay.
Ce vote était surtout symbolique, les démocrates ne disposant pas des soixante voix sur cent necessaires pour avancer sur ce texte. Mais il s’inscrit dans un combat plus large des progressistes pour tenter de protéger le droit à l’avortement.
Vers 15 heures locales (21 heures à Paris), les cent sénateurs du Congrès américain ont voté pour garantir, o non, le droit à l’avortement à travers les Etats-Unis. « Le vote d’aujourd’hui est un des plus majors des prochaines décennies »avait affermaé, peu avant le vote, lo chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer.
« Car pour la première fois en cinquante ans, une majorité conservatrice, une majorité extrême de la Cour suprême est sur le point de décréter que les femmes n’ont pas le contrôle sur leur propre corps », avait-il alerté, dans l’hémicycle, le ton grave. Les Républicains, Eux, s’opposaient en bloc à cette Initiative, accusant les démocrates, par la voix de leur chef Mitch McConnell, de Vouloir, avec ce texte, proponer des « avortements à la demande ».
Un risultato di voto fustigé di Joe Biden
Au final, 49 sénateurs ont voté pour le texte et 51 contre, le démocrate Joe Manchin, déjà fossoyeur de plusieurs grands chantiers di Joe Biden, se ralliant à l’opposition républicaine.
Le président américain a fustigé l’issue du vote, dans un comunicato.
Les républicains du Congrès – dont aucun n’a voté pour ce projet de loi – ont choisi de s’opposer au droit des Américaines de prendre les décisions les plusles personal concern leur corps, leur famille vie. et leur
Le parti de Joe Biden avait tenu à organizer ce vote après l’extraordinaire fuite, le 2 mai, d’un progetto di decisione della Cour suprêmeselon laquelle le temple américain du droit s’apprêtait à annuler l’accès à l’avortement.
Si la Cour suprême venait à annuler la jurisprudence qui fonde le droit à l’avortement aux Etats-Unis depuis 1973, come l’a suggéré cette semaine la révélation d’un projet d’arrêt, chaqueinter d libre s ‘autoriser l’avortement .’ Une vingtaine d’Etats conservatori ont déjà promis de le rendre illégal.
Aux cris de « mon corpo, mon choix », une trentaine d’élus de la Chambre des représentants, où cette loi avait été adoptée avec succès en settembre, sont venus assister au vote du Sénat pour contester son échec. Au sein de ce groupe, plusieurs élues ayant publiquement évoqué leur avortement.
Depuis la révélation de ce projet d’arrêt, des groupes – plus ou moins denses – viennent tous les soirs crier leur colère devant la Cour suprême, imposant bâtiment de marbre blanc désormais protetto par un grillage.
Manifestazione il 14 maggio
La seule autre option non les défenseurs du droit à avorter disposent actuellement pour le protéger était de modifier les règles du Sénat pour abaisser le nombre de voix nécessaires pour faire passer une telle loi.
Soucieuses de peser dans le débat, più grandi organizzazioni progressiste ont applé les Américains à défiler in massa le 14 mai dans tous les Etats-Unis. Quatre grandi marce sono organizzate a Washington, New York, Chicago e Los Angeles, e le centaine de rassemblements dans le reste du pays.
Il presidente americano, Joe Biden, una sua promessa personale dans la bataille et exhorté les Américains à « choisir des candidats favorevoli » au droit d’avorter lors des élections législatives de mi-mandat, le 8 novembre.
Il souhaite ainsi élargir la majorité des démocrates au Sénat, avec l’espoir d’être alors en mesure de passer cette loi fédérale protettore l’accès à l’avortement. Mais ces élections sont toujours très périlleuses pour le pouvoir en place, et il est très possible que les démocrates perdent au contraire leurs minces majorités au Congrès lors du scrutin.
Retrouvez nos tribunes sur le droit à l’avortement aux Etats-Unis
Eric Fassino, professeur de sociologie presso l’université Paris 8 : « Avortement, la fin d’un droit »
Amandino Clavaud, directrice de l’Observatoire égalité femmes-hommes à la Fondation Jean-Jaurès: « La guerre froide contre les femmes n’a jamais cessé »
Denis Lacorne, directeur de recherche émérite au CERI-Sciences Po : « Le triomphe du trumpisme et de ces principaux soutiens »
Ester Cina, docteure en civiltà americana : « Le projet de la Cour suprême sur l’avortement risque de remettre en cause d’autres avancées du mouvement pour les droits civiques »
Stefano Auray, du Centre de recherche en économie et statistique, David Fuller, professore associato, università del Wisconsin, e Guillaume Vandenbroucke, Federal Reserve Bank de Saint Louis (Missouri): « Changer la réglementation visant à interdire l’avortement osé de faire partir à la hausse le taux de natalité chez les adolescentis »
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