venerdì, Novembre 22, 2024

La Francia peut-elle se passer de gaz russe ? “A terme, oui” selon le patron d’Engie

Corte, moyen ou long? Après avoir considéré fin mars que la France aurait besoin “à moyen terme ou à long terme” du gaz russe, le president d’Engie an estimé que notre pays serait “probabilità capace de réduire de manière très importante” sa dependance d’ici à “trois ou quatre ans”.

“À terme, oui. La question, c’est à quel terme”, una dichiarazione di Jean-Pierre Clamadieu il 7 maggio al micro di Francia Inter. Son acheminement repose en effet sur tout un réseau d’infrastructures (gazoducs, installazioni di liquefazione, ecc.) complexe à mettre en place.

“Si nous devions faire face à une interrupt brutale, c’est un scénario qui est beaucoup plus difficile, et nécessitera des ajustements qui seront probablement eux aussi brutaux”, ajouté le patron de l’énergéticien.

Le gaz russe représente 20% des approvisionnements d’Engie

D’autant que le gaz russe représente toujours 20% des approvisionnements d’Engie. Aussi at-il annoncé le 3 mai dernier l’achat de 1,75 milioni di tonnellate par an de gaz naturel liquéfié (GNL), issu d’un procédé de fracturation hydraulique interdit en France, à l’américain NextDecade, en provenance du futur terminal texano Rio Grande a partire dal 2026 e per quinze ans.

“Les tensions actuelles sur les marchés de l’énergie ont renforcé la pertinence de notre stratégie de diversification des sources d’approvisionnement pour répondre à notre priorité: assicurar la sécurité d’approvisionnement de nos clients” l’energyticien à La Tribuna le 4 mai dernier.

Un revirement déjà entamé fin mars, puisqu’Engie avait alors étendu un contrat avec un autre groupe américain, Cheniere Energy, afin de lui acheter plus de GNL que prevu, et ce pour une vingtaine d’années. L’impresa tricolore ne compte donc pas abandonner le précieux hydrocarbure de sitôt, avec ces nouveaux contrats courant jusqu’à 2040 et au-delà.

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Le gaz naturel liquéfié s’avère pour le moins polluant

Et pourtant, le GNL, qui doit être liquéfié puis regazéifié, et qui transite par voie marittimo, s’avère pour le moins polluant. Das le détail, son empreinte est de 58 grammi di CO2 par kilowattheure (KWh) en moyenne, contre 23 gCO2/KWh pour le gaz “classique” acheminé via des pipelines. Sans compter que celui produit sur le sol américain passe par une « fracturation hydraulique », c’est-à-dire un forage en profondeur, mobilisant de grandes quantità d’eau et de produits chimiques pour briser les roches.

Un processo interdit en France depuis 2011, du fait d’un rischio di contaminazione des nappes phréatiques mais aussi de fuites de méthane, ce gaz à effet de serre au potentiel 80 fois plus réchauffant que le CO2 chels sur de une ét C’était d’ailleurs ce point précis qui avait concentré les critiche en 2020, et abouti au renoncement du contrat avec NextDecade. Mais la donne a change, se défend aujourd’hui Engie.

« NextDecade a fait des avancées significants en s’engageant à réduire les emissions sur le terminal de Rio Grande à hauteur de 90%, notamment via un projet de captage et de stockage de CO2 », assicuro un porte-parole à La Tribuna. Le gaz en question sera « d’origine responsabile (RSG), provenant des principaux producteurs de gaz des bassins Permien [le plus grand champ pétrolier des Etats-Unis, ndlr] e Eagle Ford », avec un « contrôle par une tierce partie indipendente », poursuit le groupe.

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Un’etichetta «transizione energetica durevole» avec Bureau Veritas

Parallèlement, l’énergéticien a lancé, le 5 mai, un label « TED » (pour « transition énergétique durevole ») censé ‘donner aux citoyens et aux territoires des gages de rigore et de transparence'” sur le développement des parcs éoliens, afin qu’ils puissent se les “più appropriato”.

Co-conçu avec le Bureau Veritas, leader mondiale dei servizi d’audit e di certificazione, il englobera, dès le mois de juin, les activités solaires et éoliennes d’Engie en France, avant d’être étendu à la méthan 2022, assicurano il gruppo. Des audits de suivi par Bureau Veritas seront ensuite prévus en 2023 et 2024.

“Il s’agit de construire les projets avec les collectivités d’implantation, tout en apportant de la confiance et en systématisant nos engagements dans la durée. Sur ce socle, nous allons construire des projets sur-mesure. la hauteur exacte des éoliennes dans un territoire donné, par exemple”, a précisé sa directrice générale, Catherine MacGregor.

Concrètement, ce label comporte neuf engagements “qui vont au-delà des exigences réglementaires et qu’Engie s’engage à déployer systématiquement”, fatto valoir l’impresa. Afin de renforcer l’implication des party prenantes, il s’agira par exemple de déployer, pour chaque projet, un “dispositif sur mesure et évolutif d’interactions”o bis di “fournir à la commune d’implantation une évaluation des impacts positifs”.

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