Il paradosso è flagrante. D’un côté, plus de 70 000 spectateurs à l’Allianz Arena, uno stade plein pour la première fois depuis le vertige pandémique de 2020, une ambiance retrouvée, un flamboyant et emouvant tifo en l’honelleneur de l’inaccessible é gen bavaroise Gerd Müller dans le virage sud. De l’autre, une reduction pénible, dans les derniers instants du quart de finale retour de Ligue des champions, par le 7e de Liga, adversaire obiettivo inférieur dans son effectif comme dans son potentiel. Un but encaissé au bout d’un contro parfaitement mené par Villarreal a suffi à causer la perte du Bayern dans cette campagne europee.
Tandis que dirigeants, directeur sportif et entraîneur faisaient la moue, les supporters prenaient le choc de la désillusion en pleine figure, désertant le stade au plus vite, constatant avec amertume le décalage entre leur soutien des et le sur le lejo . C’est la deuxième fois consécutive que le club du sud de l’Allemagne disparaît de la competizione continentale à ce stade, ce qui n’était plus arrivé depuis 2006-2007 rispettivo sotto Felix Magath et Ottmar Hitzfeld. La differenza, rispetto ai precedenti precedenti, al prestigio dell’avversario – il Paris Saint-Germain l’an dernier, il Real Madrid, il Barcelone o il Liverpool par le passé ; un outsider cette fois. Les conséquences n’en seront que plus inexorables.
Bundesliga
Un colosso di 17 anni: Rothe, le latéral gauche XXL de Dortmund
20/04/2022 – 13:34
Depuis le crash, les analysiss développées outre-Rhin sur ce thème brûlant sont d’autant plus sévères que, si l’on en croit leurs auteurs, un statu quo est inenvisageable si le Bayern entirvore ère lame par de sa direction, continue à viser chaque saison le dernier carré de la Ligue des champions.
Manque de concurrence interna
Un Bayern en form eut raisonnablement été en mesure de se le qualificazioni affrontano la 7e de Liga. Sauf qu’à l’aller comme au retour, les joueurs en-deçà de leurs capacités, présumées ou réelles, furent légion : Leroy Sané au premier chef, mais aussi des tauliers come Thomas Müller, Joshua Serge Kim Gmichbrich. Un constat qui ne date pas d’hier. “Le Bayern, depuis des semaines, ne livre pas les prestations qu’on attend de lui‘, una tranché Lothar Matthäus mi-avril dans la presse spécialisée.
Parmi les éléments d’explication, le manque de profondeur du groupe professionnel : de fait, la plupart des titulaires du Bayern sont assurés de leur place au coup d’envoi, de Neuer à un bout de la chaîne à Lewandowski à l’autre, ce qui constitue un frein à l’émulation et témoigne d’un sure manque de concurrence. Dans l’analyse de l’entraîneur Nagelsmann, la mauvaise prestation du match aller – défaite 0-1 – constitue la clef de l’elimination.
Pourtant, remonter un retard d’un but chez soi en 90 minutes ne paraît pas insurmontable, en témoigne la démonstration de ses joueurs au retour, en huitième de finale, dans une configuration proche. Las, ces derniers ne se sont procurés, in fine, que quelques occasion, comptées sur les doigts d’une main, à peine. Le bilan 2022 en Ligue des champions est maigre : trois partite faiblards sur quatre, ou du moins trois partite largement en-deçà de l’étiage non seulement qu’on lui prête mais que le Bayern revendique lui-même.
“Nagelsmann è il principale responsabile dell’eliminazione del Bayern”
Si le niveau de jeu est incertain en ce début de printemps, l’avenir de plusieurs des vedettes du club l’était plus encore au moment des quarts. Manuel Neuer, Thomas Müller, Robert Lewandowski e Serge Gnabry: voilà au moins quatre piliers de l’effectif professionnel qui n’avaient pas encore prolongé leur contrat mi-avril. Si la situazione dei due premiers s’est éclaircie depuis – ils prolongent et continueront donc à exercer un pouissant pouvoir d’identification – celle des deux autres fait beaucoup causer. Le Polonais avance en âge et il Bayern rechigne toujours à piùnger les contrats de ses “vieux” trentenaires de plus d’une saison.
Le choix, pour le club, est cornélien : garder “Lewi” jusqu’en 2025 (il aura 36 ans) et risquer non seulement une baisse de compétitivité de son avant-centre au fil du temps mais aussi une transition brutale, sans ‘assumer les 25 milioni di euro annuels qu’il pèse ; ou le laisser filer pour 50 o 60 M€ et le remplacer par un attaquant de moindre niveau, plus jeune certes, forcement moins cher, mais avec une baisse de compétitivité immédiate.
Gnabry, quant à lui, n’a pas montré, ces dernières semaines, des prestations en adéquation avec ses pretentions salariales à la hausse, ni même exprimé un désir irrépressible de rester en Bavière. C’est que le Real a ses coordonnées, voyez-vous. Sauf que le Bayern, sauf rara eccezione, n’a jamais été un club vendeur. Peut-il, doit-il le devenir ? Dilemma, bis.
“Sì, lui Kahn”
S’il a misé sur l’avenir enrôlant Julian Nagelsmann pour cinq ans – un record –, ce Bayern doit accepter le fait qu’à 34 ans, l’ancien coach d’Hoffenheim ne peut, par définition, pas être omniscient : dinamico e affabile, il n’a pas su pour autant trouver de clef pour percer ou contourner le casse-tête défensif et tactique proposé par Unai Emery, un homologue autrement plus expérimenté. En rompant, à la 88e minute du match retour, l’équilibre de sa défense – carrément convaincante jusque là – pour faire entrer Alphonso Davies, Nagelsmann a même sans doute précipité sa chute et ce contre létaléliminatione d.
Ostensiblement corrigé en coupe d’Allemagne par Mönchengladbach (0-5), il Bayern devrait finir la saison avec le seul championnat comme trophée, insuffisant dans la balance au moment du bilan. Mais la chaîne des responsabilités remonte peut-être plus haut. Jusqu’à très récemment, i nuovi presidenti Herbert Hainer et Oliver Kahn non conservano una grande retenue, ce dernier allant jusqu’à dire qu’une élimination en quart de finale n’allait pas engenderer un flot de Bayern. Qu’elle ne serait donc pass si dooulureuse. Ce qui est fort discutable sur due punti : du côté de l’image, forcement un peu écornée, et des finances, forcement un peu réduites.
Oliver Kahn – FC Bayern Monaco
Credito: Getty Images
Faut-il alors revenir à la grande tradizione bavarese dei grognards, ciondolo incarnato des décennies di Uli Hoeness et Karl-Heinz Rummenigge ? Si la nostalgie ne fait guère avancer, Oliver Kahn n’en a pas moins commencé à mettre formmellement les pieds dans le plat, dans la foulée de l’élimination, changeant son planning initial pour se rendre, finalement, à Bielefeld avecle son équipe week -end qui a suivi, après s’être adressé directement à ses joueurs dans le vestiaire. Cette response du patron était guettée et attendue.
Mais la communication est une Choose – et décharger Nagelsmann d’une partie du déminage médiatique, dont il s’est jusqu’ici beaucoup occupé, ne peut pas faire de mal –, les actes en sont une autre. En qualité come en quantité, il personale va vi poner question. Süle parti libre, Tolisso sur le point d’en faire autant, Sarr, Roca, Sabitzer o Richards insuffisants per gli standard bavaresi: déjà une demi-douzaine d’éléments à remplacer ou à exfiltrer. Passare un male per Nagelsmann d’ailleurs, qui pourrait dès lors manoeuvrer vers un recruiting plus en adéquation avec le football de press et de mouvement qu’il prône.
Chaleur humaine evapora
Mais indépendamment des recrues possibles – dont Certaines, en provenance de l’Ajax, sont toutes proches, à savoir Gravenberch et Mazraoui, d’autres comme Adeyemi ou Schlotterbeck, courtisés paris, un peu plus lointaines – suscettibili de comblerances Certaines ins manque demeure: il paternalismo e la dimensione umana qu’incarnait au premier chef Uli Hoeness depuis un demi-siècle.
Bien qu’un Salihamidzic clame qu’on peut toujours venir prendre un café dans son bureau, ces attributs se sont évaporés, l’esprit de famille et de vivre ensemble avec eux, des gènes très’ bavaroisquel ques Hanan mois ou Franck Ribéry un peu più tot. Et auxquels tiennent passionnément les supporters du Bayern les plus historiques. Faire évoluer son ADN n’a rien d’évident, surtout quand ses racines, au sein et en dehors du club, sont si profondes.
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