mercoledì, Novembre 27, 2024

Oui, les fausses nouvelles voyagent vraiment plus vite


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Les fausses nouvelles se diffusent « plus loin, plus vite, plus en profondeur et plus largement » que les vraies, scritto in marzo 2018 l’informaticien Sorouth Vosoughi et ses collègues du MIT dans une recherche publiée dans la rivista americana Scienza. Par rapport aux études des années précédentes sur la diffusione des fausses nouvelles, cell-ci se démarquait par son ampleur: avaient été analysées 126 000 fausses information ayant circulé sur Twitter entree 2006 etnes 2017, 3 millioni diffusées million de fois.

L’étude était elle-même diventare virale, ayant été citée dans plus de 500 report. Il aurait donc été ironique d’apprendre que cette recherche aurait été elle-même une fausse info qui aurait voyage plus vite que les vraies. Car c’est la le point de départ de la controverse des dernières semaines: d’aucuns ont prétendu que deux chercheurs auraient réfuté les résultats de 2018, dans una nouvelle étude parue en novembre 2021 et passée largement inaperçue.

Oppure, il n’en est rien. Interrogés sur un reportage paru le 23 mars et qui les citait sur ce sujet, ces deux chercheurs, Jonas Juul, de l’Université Cornell et Johan Ugander, de l’Université Stanford, ont nié avoir réfuté de l’été 2018. , l ‘autore del reportage du 23 mars lui-même a publié une correzione le jour suivant et rapporto figlioconsacré à l’importance d’étudier la désinformation, a été amendé en conséquence.

Il n’est pas le seul à être embarrassé. Dans un articolo publié le 26 mars dans la rivista L’Atlanticoil giornalista Daniel Engber faisait lui aussi son mea culpa, pour avoir twitté erronément, dans la journée du 24 mars, que la recherche de 2018 aurait été réfutée.

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Dans les faits, ce que les chercheurs Juul et Ugander ont publié en novembre, c’est unae confirm de l’étude de 2018 : les fausses nouvelles se propagent bel et bien plus vite que les vraies.

Là où ils divertent, c’est sur une question de sémantique. « Plus loin, plus vite, plus en profondeur et plus largement » son, proponent-ils, quatre faces d’une même réalité. Une fausse nouvelle serait plus « contagieuse » (contagioso) qu’une vraie nouvelle et, pour cette raison, seraitsensitive de rejoindre plus de personnes avec chaque nouvelle personne “contaminée”. Mais le résultat final est le même : une fausse nouvelle peut rejoindre plus de gens qu’une vraie nouvelle.

En attendant, il ya une limite à l’étude de 2018 qu’il faut rappeler, et que ses auteurs eux-memes avaient souligné à l’époque: leur échantillon de 126 000 fausses nouvelles était basé sur le travail de six médias de vérification des faits, dont Snope et Fatto Politico, parce qu’il fallait aux chercheurs un critère standard pour discriminer, parmi leurs milioni di tweets, lesquels référaient à une fausse nouvelle. Oppure, les fausses nouvelles déboulonnées par ces médias ne représentent elles-mêmes qu’une petite partie des fausses nouvelles qui circulent: rappelons qu’au début de la pandémie, en février 2020, monde léané Organe alert une « infodémie », ou epidémie de fauss nouvelles. Serait-il possible que cet échantillon soit différent du “reste” des fausses nouvelles? D’autres études le diront peut-être…

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